Pour moins de 50€ cette unité de dessalement portable inventée par le MIT transforme l’eau de mer en eau potable

Transformer l'eau salée en eau potable, c'est la quête de nombreux scientifiques ! Au MIT, une équipe vient de valider les premiers tests d'une unité de dessalement qui fonctionne simplement en appuyant sur un bouton !

L’approvisionnement en eau potable est un enjeu majeur pour de nombreux pays du monde… Depuis quelques années déjà, de nombreux projets de transformation d’eau de mer, en eau potable sont à l’étude. L’eau de mer est une ressource inépuisable, et trouver des moyens simples de la transformer en eau douce et potable représente un enjeu important pour les populations qui n’y ont pas accès. Des chercheurs du MIT ont mis au point une unité de dessalement portable qui génère de l’eau propre en appuyant simplement sur un bouton. De la taille d’une petite valise, cette unité portable demande moins d’énergie que pour charger un smartphone et coûte moins de 50€ à l’achat. Cette nouvelle invention pourrait revêtir une importance capitale pour les années à venir. Présentation.

Une unité de dessalement révolutionnaire !

Cette unité de dessalement a été imaginée par Junghyo Yoon, Hyukjin J. Kwon, SungKu Kang, Eric Brack et Jongyoon Han, tous chercheurs au célèbre MIT. Dans un rapport publié récemment sur ACS, ils en expliquent le fonctionnement. Leur invention pèse moins de 10 kilos et est capable d’éliminer les particules et les sels pour générer une eau potable et propre sans aucun autre système de filtration supplémentaire, ni de pompe à haute pression. L’appareil a été testé à Carson Beach près de Boston pour le mettre en situation réelle. Après une demi-heure de fonctionnement l’appareil a pu générer l’équivalent d’une tasse d’eau potable, ce qui était plus que les objectifs prévus par les chercheurs. Au niveau qualitatif, les analyses ont montré que l’eau récoltée répondait largement aux directives de l’OMS et même qu’elle les dépassait. Jongyoon Han, l’auteur principal atteste : Il a réussi dès sa première manche, ce qui était assez excitant et surprenant. Pour lui, c’est l’aboutissement de dix années de travaux !

Comment fonctionne cette unité de dessalement ?

Alors que les unités de dessalement portables nécessitent pour la plupart des pompes à haute pression pour pousser l’eau dans les filtres, leur unité portable utilise un processus en deux parties de polarisation de concentration d’ions (ICP) suivi d’une électrodialyse. Ce procédé baptisé donc ICP élimine les solides dissous en suspension grâce à un champ électrique. Il repousse les particules chargées négativement ou positivement comme celles du sel mais également les virus et bactéries. L’électrodialyse a été incorporée au système ICP pour éliminer les ions de sel que le champ électrique ne peut pas supprimer. Yoon explique encore : « S’il est vrai que certaines particules chargées pourraient être capturées sur la membrane échangeuse d’ions, si elles sont piégées, nous inversons simplement la polarité du champ électrique et les particules chargées peuvent être facilement éliminées ».

Une valise de dessalement
Crédit photo : J-WAFS / MIT (Capture d’écran YouTube)

Peu d’énergie et une bonne rentabilité !

L’unité de dessalement des chercheurs du MIT, a aussi l’avantage de ne consommer que très peu d’énergie et d’être autonettoyante. Elle pourrait également, dans un futur proche, être alimentée par de petits panneaux solaires portables qui la rendraient complètement autonome. Elle est aussi et surtout conçue pour être à la portée de tous ceux qui en ont besoin… Que ce soit financièrement puisqu’elle coûte environ 50€ ou techniquement puisqu’un simple bouton permettra de la mettre en service. Une application a aussi été développée, et permet de vérifier en temps réel la consommation d’énergie et le taux de salinité de l’eau récoltée. Leur unité de dessalement fonctionne, mais, désormais, ils travaillent pour augmenter sa capacité de production en utilisant toujours des matériaux à faible coût. L’objectif final étant de rendre cette unité accessible aux régions défavorisées, qui sont aussi celles qui n’ont pas accès à l’eau potable.

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

14 commentaires

  1. L’article indiqué que c’est un prototype issue de 10 ans de recherche… il va donc falloir patienter quelques années avant de, peut-être, voir une version grand public.

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