Qui a inventé l’année bissextile ? Tout savoir sur le 29 février, le jour de l’année le plus rare de notre calendrier !

2024 s'annonce mémorable avec les Jeux olympiques et une année bissextile ! Saviez-vous que Jules César est à l'origine du 29 février ? Plongez dans l'histoire du calendrier et ses mystères.

2024 ! Ces quatre chiffres annoncent une année que l’on vous souhaite exceptionnelle. Mais 2024 sera également une année olympique puisque la France accueillera les Jeux olympiques et Paralympiques de Paris, à compter du 26 juillet prochain. Et, en 2024, nous pourrons par ailleurs profiter d’une journée supplémentaire : le 29 février, car, comme tous les quatre ans, ce sera une année bissextile. Ceux qui sont nés un 29 février pourront, cette année, fêter leur anniversaire le véritable jour de leur naissance et non le 1ᵉʳ mars comme c’est le cas les années normales ! Savez-vous qui a inventé l’année bissextile ? Et, pourquoi ajouter un jour de plus tous les quatre ans ? On va tout vous expliquer.

Le 29 février, une invention romaine

Imaginez-vous en 50 av J.-C. sous la gouverne de Jules César, empereur des Romains. En ces temps jadis, le calendrier se faisait sur 355 jours seulement. Pour tenter de respecter les saisons, et notamment les cultures agricoles, César avait décidé d’ajouter un mois de 22 jours, tous les deux ans. Un problème se posa rapidement avec cette méthode : les saisons n’étaient plus respectées, l’hiver pouvait tomber au printemps et vice-versa puisque le temps de rotation de la Terre autour du Soleil n’était plus déterminé. Si Noël avait existé au temps des Romains, ils auraient pu le fêter à Pâques.  Après de savants calculs, César décida donc d’ajouter un jour au mois de février, tous les quatre ans.

Le 29 février est un jour qui existe une fois tous les 4 ans lors des années bissextiles.
Le 29 février est un jour qui existe une fois tous les 4 ans lors des années bissextiles. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Pourquoi a-t-il choisi le 29 février ?

Dans notre calendrier actuel, le dernier jour de l’année est le 31 décembre. Si nous avions dû prendre cette décision avec notre calendrier, le jour supplémentaire aurait en conséquence dû être le 32 décembre. D’accord, c’est étrange, mais c’est le raisonnement de César, puisque dans le calendrier Julien, le Nouvel An était le 1ᵉʳ mars. Une date finalement assez logique, période où la Nature renait de l’hiver ! César a donc choisi d’ajouter le 29 février, soit un jour de plus au dernier mois de l’année Julienne. Plusieurs siècles plus tard, en 1582, la réforme connue sous le nom de calendrier grégorien apporta des améliorations au calendrier julien. Comme celui-ci se fondait sur des années de 365,25 jours (au lieu de 365,2422), il avait progressivement pris un retard d’une dizaine de jours par rapport à la position du Soleil depuis l’époque romaine. La réforme grégorienne ajusta donc le calendrier en le synchronisant avec le mouvement solaire et introduisit une règle pour prévenir la dégradation du modèle au fil des siècles.

Le 29 février : annulé en 2100 ?

Nous ne serons peut-être plus là pour le voir. Cependant, si l’on conserve cette règle instaurée par la réforme grégorienne, le 29 février devrait disparaître en l’an 2100. Dans cette réforme existe une règle peu connue qui stipule que les années se terminant par un siècle ne sont pas considérées comme bissextiles, sauf si elles sont également divisibles par 400. Cette règle vise à corriger le décalage observé avant la réforme grégorienne en évitant un 29 février toutes les 25.  L’idée a de cette façon émergée de conserver les 29 février pour les années divisibles par 400 (comme 1600, 2000, 2400, etc.). Bien que cela puisse sembler complexe, cette approche s’est révélée efficace pour harmoniser le calendrier avec les cycles solaires. Alors, avez-vous tout compris ? Saviez-vous que l’on fêtait le Nouvel An le 1ᵉʳ mars dans l’empire Romain ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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