Une Tiny House qui tourne et suit le soleil, l’incroyable maison de Jean-Christophe Lecocq

Et si nos habitations s’adaptaient enfin aux caprices du climat plutôt que de nous pousser à consommer toujours plus d’énergie ? C’est le pari fou – et pourtant bien réel – de la Maison Tournesol !

Chez nous, on parle de tout, même de choses parfois improbables, je vous assure. Ainsi, lors d’un déjeuner chez ma fille, et probablement à cause de nos travaux de rédaction communs, nous abordions le sujet de la « chaleur fatale » sous les moqueries de nos conjoints, à mille lieux de cette technologie d’avenir. Mon mari m’a alors dit : « Et pourquoi pas une maison qui tourne avec le soleil aussi ? » Eh bien, il ne croyait pas si bien dire, car cette maison existe déjà et se trouve quelque part dans l’Allier. Elle est l’invention de Jean-Christophe Lecocq, inventeur montluçonnais probablement visionnaire, qui l’a baptisée « Maison Tournesol » évidemment ! Une idée lumineuse qui lui a valu un passage remarqué dans l’émission Zone Interdite sur M6. Curieux d’en savoir plus ? Suivez-moi, on pousse la porte !

Un projet né d’une passion et d’une conviction

Loin d’être une simple prouesse technique, la Maison Tournesol est avant tout le reflet de la philosophie de Jean-Christophe Lecocq : construire autrement, en respectant l’environnement. Il a imaginé et bâti cette maison entièrement avec des matériaux recyclés, prouvant qu’il est possible d’allier innovation et sobriété. Son idée ? Que l’habitat s’adapte au climat, et non l’inverse ! Je trouve cette idée géniale, directement inspirée de la fleur de tournesol, qui passe sa vie à « courir après le Soleil pour mûrir » ! Ainsi, en été, elle pivote pour éviter les rayons brûlants et capter les courants d’air frais. En hiver, elle s’oriente vers le soleil pour profiter de la chaleur naturelle. Résultat : moins de chauffage, moins de climatisation et une facture d’énergie réduite.

Un croquis de maison qui tourne.
Un croquis de projet de maison qui tourne. Crédit photo : Jean Christophe Lecocq (capture d’écran vidéo Facebook)

S’inspirer de la nature pour mieux construire

La Nature a encore tout à nous apprendre et la maison de Jean-Christophe Lecocq ne sort pas tout droit sortie d’un film de science-fiction. Eh non, comme je vous l’ai déjà dit, son principe repose sur un concept bien réel : le biomimétisme. Comme un tournesol, elle s’oriente en fonction de la lumière pour en tirer le meilleur parti. L’architecte japonais Koichi Takada travaille d’ailleurs sur des projets similaires, en mettant en avant une nouvelle vision de l’architecture où « la forme suit la nature ». Et, ce n’est pas juste esthétique ! Grâce à ce mouvement, les panneaux solaires de la Maison Tournesol peuvent produire 40 % d’énergie en plus. Ajoutez à cela une ventilation naturelle, un système de récupération des eaux de pluie et une isolation ultra-efficace, et vous obtenez une maison autonome et durable. Une révolution pour l’habitat de demain ? Probablement !

Un projet sous les projecteurs, et après ?

Avec une idée aussi brillante, il n’est pas étonnant que les médias se soient intéressés à Jean-Christophe Lecocq. Après un passage remarqué dans Grands Reportages en 2019, il a été suivi ces derniers mois par les caméras de Zone Interdite. Devant son succès, il a aussi déposé un brevet pour protéger son concept, il espère maintenant séduire investisseurs et constructeurs. Car au-delà d’une prouesse technique, il propose une vraie solution pour un habitat plus écologique et plus intelligent. Et vous, seriez-vous prêt(e) à vivre dans une maison qui tourne avec le soleil pour réduire votre consommation d’énergie ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

2 commentaires

  1. Bonjour,
    Dès que j’ai un peu de temps, je profite de l’occasion pour passer du temps dans la nature. Par ailleurs, Je m’intéresse également à tout ce qui touche au bien- être et à l’écologie de près ou de loin, je suis fascinée par toutes les méthodes d’investigation, vérifiables et reproductibles ayant pour but de produire des connaissancesnouvelles.

    La Maison Tournesol existe déjà voir Domespace, la maison « tournesol » de Patrick Marsilli
    Si le dôme de Marsilli n’est pas la première maison rotative – son premier prototype date de 1987 –, l’idée d’allier dôme et rotation pour un confort, un esthétisme et rendement énergétique maximum reste originale. Entre la maison tournante de Wavre (Belgique), construite en 1958 pour permettre à une femme malade d’être toujours exposée au soleil, et l’Héliotrope de Rolf Disch à Fribourg, construite en 1994 avec un système de rotation automatique grâce à des panneaux solaires, en passant par le brevet de Gérard Derbré pour sa maison « normale » mais tournante de 2002, il a mis au point un système original pour être toujours bien exposé. Sa maison est sur rails ; les exemples sont peu nombreux mais démontrent d’une faisabilité.
    https://www.maisondelenergie.fr/sites/maisondelenergie.fr/files/maison_tournesol_0.pdf
    ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
    https://sain-et-naturel.ouest-france.fr/maison-tournesol-maison-ecologique.html Elle a été commandée par Bloomberg Green pour répondre aux normes d’une architecture plus écologique et responsable pour l’Europe. Cette maison s’inspire des tournesols en Ombrie, une région d’Italie centrale.
    ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
    La VILLA ROTATIVE : la première au monde à courir après le soleil, comme un tournesol.
    https://daily.veronanetwork.it/cultura/dentro-a-villa-il-girasole-il-grande-progetto-delling-invernizzi/

    Et en effet, elle s’appelle Villa Girasole. Ce petit chef-d’œuvre, pour ainsi dire caché, est situé dans le hameau de Marcellise à San Martino Buon Albergo (VR).

    Construite dans les années 1929-1935 par l’ingénieur Angelo Invernizzi et l’architecte Ettore Fagiuoli, elle est un triomphe du rationalisme, de l’Art déco et du futurisme. L’ingénieur a eu l’idée de faire suivre le bâtiment par le soleil afin d’en exploiter les propriétés et, étant donné la possibilité d’exposer la villa à la lumière tout au long de la journée, il a en fait créé ce qui, à l’époque, était l’un des premiers prototypes de la bio-construction moderne.
    La villa, qui était autrefois la résidence de vacances de la famille Invernizzi, se compose d’un corps fixe de forme circulaire partiellement inséré dans la colline, sur lequel repose un corps rotatif en forme de V s’élevant à deux étages au-dessus du sol, ainsi qu’un solarium rotatif.

    La villa tourne autour du gyroscope équipé d’un ascenseur.
    À l’entrée, à côté de l’ascenseur qui monte le long de la cage d’un escalier hélicoïdal en fer et en verre jusqu’à une tourelle, il y a un panneau avec trois boutons : avant, arrière, stop ; en appuyant sur le premier bouton, la villa commençait à suivre la course du soleil.
    Commencer, oui, car malheureusement, en raison d’un affaissement du sol en contrebas, le mouvement n’a pas été activé depuis le début des années 2000.
    Cependant, à une vitesse de 4 millimètres par seconde, les rouleaux qui entraînent le mouvement de la villa lui permettent d’effectuer une rotation de 360° en neuf heures et vingt minutes.
    Pour compléter la façade, les volets célestes ont été actionnés électriquement par des commandes placées sur les tables de nuit des différentes chambres.
    Bonne lecture

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