Des spécialistes médicaux des régions froides ont cet adage : « personne n’est mort tant qu’il n’est pas chaud et mort ». En effet, les personnes ayant survécu à des températures extrêmement basses ne sont pas vraiment rares. Malgré cela, ce type d’histoire est toujours impressionnant et incite même des médias à réaliser un reportage. Le récit de Jean Hilliard, une femme de 19 ans, a notamment surpris plusieurs personnes à travers le monde. Alors qu’elle était de retour chez ses parents après une soirée, sa voiture était tombée en panne. Malgré le climat extrême avec une température de -30 °C, elle avait décidé de rejoindre à pied la maison de son ami, Wally Nelson, pour y chercher de l’aide.
Mais à quelques mètres de cette habitation, Hilliard avait trébuché, entraînant sa perte de connaissance. Son corps gisait alors dans le froid pendant six heures. Celui-ci semblait « gelé ». D’après Nelson qui l’a trouvé non loin de sa porte, le corps de son amie était raide, mais quelques bulles sortaient encore de son nez. Cette jeune femme a notamment survécu à une hypothermie sévère. Aujourd’hui, son histoire suscite encore l’intérêt de nombreux scientifiques. Découverte.
Une forte résilience malgré une hypothermie extrême
Jean Hilliard avait subi une baisse de température corporelle extrême. Sa température se situait à 27 °C, soit 10 °C de moins que la température d’un individu sain. Apparemment, elle était gelée, avec ses yeux fixes, son visage cendré et sa peau dure. D’après le médecin qui l’a soignée, « le corps était froid et complètement solide ». Mais après quelques heures, une fois que sa température normale est rétablie, son corps est redevenu sain. Elle est sortie de l’hôpital avec seulement des orteils engourdis et des pieds couverts d’ampoules. L’hypothermie a peu affecté sa santé générale. Les médecins ont ainsi déduit que cette condition n’est pas forcément un signe de la fin d’une vie d’une personne. Il est à noter que, dans un environnement contrôlé, l’abaissement de la température corporelle peut être utilisé pour refroidir le métabolisme et diminuer les besoins en oxygène de l’organisme humain. En médecine, un corps refroidi peut retarder le processus de mort sur une longue durée en ralentissant le pouls.
Que pensent les scientifiques de l’histoire de Jean Hilliard ?
Bien que la température centrale corporelle de cette jeune femme soit basse, elle était, semble-t-il, bien supérieure au point de congélation. Scientifiquement, son corps n’était donc pas vraiment congelé. Néanmoins, Hilliard présentait les signes courants d’hypothermie sévère. Avec son corps solide, la rigidité musculaire est comparable au raidissement d’un cadavre. La surface de son corps était froide et blanche, et ses yeux vitreux. Ces changements surviennent, lorsque l’organisme ferme les canaux des vaisseaux sanguins sous la peau de l’individu. Cela permet aux organes de continuer de fonctionner.
Jusqu’à présent, les scientifiques n’ont pas trouvé des explications précises sur la résistance du corps de Hilliard face à ces conditions extrêmes. Était-elle liée à la composition de ses tissus ou à la chimie particulière de son corps ? Ses tissus corporels exposés au grand froid étaient parfaitement préservés. Ils avaient même résisté aux dangers des cristaux de glace. Il est à souligner que même quelques cristaux de glace risquent de percer les membranes cellulaires et d’entraîner des engelures. Chez certains animaux, ils se protègent de ces dangers en s’adaptant à leur environnement. Par exemple, les poissons-glaces antarctiques ont la capacité de produire des glycoprotéines qui agissent comme un antigel naturel. Plus d’informations : Sciencealert.com. Que pensez-vous de cette histoire ? Nous vous invitons à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
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Tout à fait intéressant. Article bien construit facile à lire.