La Russie aurait découvert un gisement gigantesque équivalent à 511 milliards de barils de pétrole

La Russie prétend avoir découvert d’énormes réserves de pétrole et de gaz naturel dans le territoire d’outre-mer britannique de l'Antarctique. Une nouvelle à la fois surprenante et inquiétante.

Des responsables russes ont annoncé la découverte d’importants gisements d’hydrocarbure en Antarctique. Les réserves, qui se trouveraient dans le territoire britannique du « Continent Blanc », renfermeraient du gaz naturel et près de 511 milliards de barils de pétrole. Cela représente près de 10 fois la production de l’ensemble des plateformes pétrolières de la mer du Nord au cours des 50 dernières années. Pour nous donner un meilleur ordre d’idée, le Daily Telegraph est même allé jusqu’à faire une comparaison avec les réserves de l’Arabie Saoudite qui est actuellement le géant mondial en la matière. D’après le quotidien britannique, les réserves découvertes en Antarctique pourraient recéler près de deux fois plus de pétrole que celles du pays du Moyen-Orient.

Le pétrole de l’Antarctique convoité par la Russie ?

Un rapport relatif à la trouvaille a été récemment soumis au British Commons Environment Audit Committee. Celle-ci surveille l’évolution des recherches pétrolière et gazière menées par les navires de Rosgeo, l’organisme russe en charge des ressources minières. Le comité a déjà reçu le sous-secrétaire d’État parlementaire aux Amériques et aux Caraïbes, David Rutley, qui a rapporté la nouvelle aux membres du Parlement britannique. En effet, la découverte pourrait inciter le Kremlin à mener des opérations d’extraction de pétrole dans la région protégée. L’inquiétude est d’autant plus élevée en raison de l’actuelle invasion de l’Ukraine par la Russie.

La Russie aurait découvert d'importants gisements de pétrole dans l'Antarctique.
La Russie aurait découvert d’importants gisements de pétrole dans l’Antarctique. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Une menace pour la transition énergétique ?

D’après le professeur Klaus Dodds qui enseigne la géopolitique à l’université Royal Holloway, la guerre sur le sol ukrainien a suscité « une inquiétude généralisée selon laquelle une détérioration des relations avec la Russie déclencherait une concurrence stratégique et la rendrait encore plus explicite en Antarctique ». Bien sûr, les risques environnementaux liés à d’éventuels forages dans la région sont également préoccupants. Alors que de nombreux pays ambitionnent d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, une exploitation pétrolière à grande échelle ne ferait qu’accentuer les problèmes environnementaux actuels en augmentant les émissions de gaz à effet de serre. Bref, l’idée d’exploiter les réserves de pétrole et de gaz naturel de l’Antarctique pourrait compromettre les efforts entrepris pour décarboner le secteur énergétique.

Une zone protégée par un traité

Il faut cependant noter que le Continent Blanc est protégé par un traité établi en 1959, dont la Russie est l’un des signataires. Cette convention, connue sous le nom de Traité de l’Antarctique, vise à préserver la zone pour le bien commun de l’humanité. Elle interdit notamment toute activité d’extraction dans la région afin d’éviter que celle-ci « ne devienne le théâtre ou l’objet de discorde internationale ». Quoi qu’il en soit, le Kremlin aurait récemment réaffirmé sa détermination à respecter les points clés de l’accord. Pensez-vous que la Russie puisse passer outre ce traité et lancer un programme d’extraction dans cette zone protégée ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

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