Mars : et si nous avions nous-même injecté la vie sur la planète rouge ?

Malgré toutes les précautions que prend la NASA pour qu'aucune bactérie ne soit envoyée dans l'espace... Un généticien affirme que c'est inévitable ! Et que des virus terriens seraient bien présents sur Mars !

La NASA aurait-elle contaminé la planète Mars de microbes et micro-organismes en partant en mission sur son sol ? C’est en tout cas ce qu’attestent une étude de l’Université Cornell et ce, malgré les nombreuses précautions prises par l’Agence Spatiale Américaine.

En effet, la NASA met un point d’honneur à ce que les vaisseaux soient nettoyées pièce à pièce ! Pourtant, d’après le généticien Christopher Mason, il est impossible qu’aucun microbe ne soit arrivé sur Mars ! Depuis le début de la conquête spatiale, environ trente engins ont atterri sur la Planète Rouge. Et inévitablement y ont laissé des microbes terriens.

En 1996 déjà, une étude menée l’American Museum Of Natural History, expliquait « avoir découvert des preuves de l’existence de fossiles microscopiques dans une météorite de Mars ». Cette nouvelle étude vient donc conforter l’idée que ces microbes particulièrement résistants provenant de la Terre seraient sur Mars !

Les organismes décriés seraient, à priori issus des « salles blanches » du Jet Propulsion Lab (JPL) de la NASA. Pourtant elles sont sensées être ultra-stériles et conçus justement pour l’assemblage des engins.  Le protocole strict de la NASA affirme qu’aucun virus, champignon ou autres microbes ne persiste sur les engins envoyés dans l’espace explique le site fredzone.org. Cependant les chercheurs, eux, attestent que des microbes très résistants pourraient survivre au voyage !

Des microbes sur Mars vraiment ?

Dans les salles blanches qui servent à assembler les engins spatiaux ISO-5 (où ISO-1 désigne les installations les plus propres et ISO-9 les moins propres), la NASA garantit que seulement une centaine de particules restent sur les appareils. Mais il est absolument impossible d’exterminer la totalité des microbes présents.

Avant cette étude, les tests de contamination se faisaient via la mise en culture… Mais aujourd’hui, Christopher Mason a décidé d’utiliser le séquençage de l’ADN pour le comparer à des génomes déjà connus. Ceci dans le seul but de les identifier dès la salle blanche.

Mars : et si nous avions nous-même injecté la vie sur la planète rouge ?
Assemblage de la sonde spatiale Mars Science Laboratory dans les locaux du JPL. Crédit photo : Par Jiuguang Wang — Travail personnel, CC BY-SA 3.0

Dans une interview accordée à Interesting Engineering, Mason explique : « La NASA et ses ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL) ont des protocoles précis et complets pour minimiser le nombre d’organismes qui pourraient, par inadvertance, l’auto – stop sur une mission spatiale.  Les normes internationales convenues guident la rigueur de ces protocoles devraient être et la NASA se réunit, et dans certains cas, les dépasse »

Les résultats des tests

Le constat des scientifiques n’est pas de très bon augure ! En effet selon les résultats, ces organismes possèdent des gènes liés au processus de réparation de l’ADN. Autrement dit, ils s’avèrent très résistants aux radiations. Ce qui leur permet de survivre même dans des climats très très froids ! Et c’est en formant une sorte de couche fine sur les surfaces (un biofilm) qu’ils parviendraient à survivre.

Mars : et si nous avions nous-même injecté la vie sur la planète rouge ?
Crédit photo : NASA , The Viking Project , M. Dale-Bannister ( Washington University )

Et par conséquent, cela prouverait aussi que l’Homme est responsable de cette « contamination » sur la Planète Mars ! Le chercheur rappelle également, combien il est important de ne pas contaminer l’Univers avec des virus venus de la Terre !

Une comparaison avec la variole

Le généticien explique encore que ces virus terriens sur Mars peuvent être comparés à celui de la variole transmis aux indigènes d’Amérique du Nord pour les éliminer ! Le virus de la variole avait été laissé sciemment sur des couvertures pour éliminer les peuples « gênants » !

Avec l’apparition du SARS-Cov-2, nous avons pu constater combien un virus nouveau pouvait ravager notre Planète ! Alors imaginez un endroit dépourvu de virus, contaminé par les humains ! Rien de nouveau finalement, l’Homme pollue sa Planète, ses Océans et ses Forêts ! Pourquoi n’irait-il pas polluer d’autres planètes sous couvert de conquête spatiale ! Sans acte volontaire évidemment, mais c’est un sujet sur lequel il va vraiment falloir plancher avec l’accélération des conquêtes martiennes et lunaires.

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

2 commentaires

  1. Il est grand temps de terraformer Mars pour rendre cette planète habitable avec une atmosphère respirable, et avant que la terre ne soit devenue invivable

  2. Il faut d’abord qu’on change nos mentalités. Si on va sur Mars pour y apporter la cupidité, le profit individuel et tous les vices de nos sociétés, autant rester sur Terre.

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