Un ingénieur dévoile une astuce étonnante pour économiser jusqu’à 30 % sur les péages autoroutiers

Un ingénieur français a découvert une faille dans le système de péage autoroutier, permettant aux conducteurs de payer moins cher en sortant et en rentrant à des points spécifiques. Découvrez comment cela fonctionne.

Lorsque l’on part ou que l’on revient de vacances, il est un budget que nous devons considérer : les péages autoroutiers. Cette année, ils ont d’ailleurs augmenté en moyenne de 4,75 % selon le site Tout sur mes finances. Une augmentation qui n’est pas négligeable, surtout sur de longs trajets ou si ceux-ci sont fréquents. Le saviez-vous qu’il existait une astuce pour faire diminuer votre facture de péage et qu’elle était plutôt simple à mettre en œuvre ? Cependant, il est fort probable que vos trajets seront un peu plus longs en temps, puisque l’idée est d’entrer et de sortir de l’autoroute pour payer moins cher. Décryptage de Franck Saless, un ingénieur nantais qui a trouvé la faille des péages autoroutiers.

Quelle est la faille découverte par Franck Saless ?

Dans un rapport de la Cour des comptes, l’ingénieur découvre une faille. Un ancien directeur de concessions d’autoroutes expliquait que « quelqu’un qui connaîtrait parfaitement les tarifs d’autoroutes pourrait payer moins cher, simplement en sortant et en rentrant à nouveau à certaines sorties définies ». C’est ainsi qu’il définit cette faille, interrogé pour le magazine Complément d’enquête diffusé sur France 2 en juin dernier. Toujours pour le magazine d’information, il se lance sur un trajet Nantes-Angers qui normalement coûte 9,80 € en restant sur l’autoroute. En sortant de l’autoroute à la barrière d’Ancenis, puis en rentrant de nouveau à la même barrière, mais de l’autre côté, il a payé 8,60 € en tout, soit une économie de 1,20 € ou 12 % environ. Si l’on suit son raisonnement, plus on sort, et moins nous payons. Vous pouvez tester le coût de votre trajet avec et sans sortie sur le site Autoroute-éco.fr. Selon l’ingénieur, il serait possible d’économiser 30 % sur certains trajets.

Une Barrière de péage.
Une barrière de péage. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Prenons l’exemple d’un Paris – Angers…

Pour un trajet qui part du péage de St Arnoult (78) sur l’A11 et qui va jusqu’au péage de Corzé, le coût du trajet sans sortie est de 31,70 €. Si l’on sort 5 fois de l’autoroute pour y rentrer juste après, l’économie est de 4,80 € soit 15,1 %, le trajet vous coûtera 26,90 €. Cependant, il faut noter que votre temps de trajet sera rallongé de quelques minutes, le temps d’entrer, de sortir et de passer le péage. En optant pour un badge de télépéage, vous pouvez cependant récupérer le temps perdu aux postes de péage. Une astuce intelligente, mais qui demande un peu d’organisation. Nous regrettons que l’indication de consommation de carburant ne soit pas indiquée. En effet, il semble évident que l’on consommera un peu plus en effectuant ces manœuvres, au lieu de maintenir une vitesse constante sur autoroute.

Retour sur l’invention du péage en France ?

Au départ, les péages devaient être temporaires et servir uniquement pour rentabiliser la construction des autoroutes. Le 1ᵉʳ juillet 1961, la France a inauguré sa première autoroute à péage, nommée l’autoroute Estérel-Côte d’Azur, qui s’étend sur 63 km, reliant Puget-sur-Argens dans le Var à Mandelieu dans les Alpes-Maritimes. Pour emprunter cette autoroute, les usagers devaient débourser 250 anciens francs, équivalant à 3,99 €. La France a choisi un modèle de financement basé sur le principe « utilisateur = payeur » pour développer son réseau autoroutier, plutôt que de faire peser la charge sur les contribuables. Ce modèle permet, entre autres, de faire contribuer équitablement les poids lourds et les usagers étrangers à l’entretien et à l’usure de nos autoroutes. Et cela fait donc 62 ans que le provisoire dure ! À méditer ! Que pensez-vous de cette astuce ? Nous vous invitons à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Source
Autoroute-eco.frLadepeche.frActu.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

5 commentaires

  1. À oublier le badge télépéage pour ce genre de sport, nous avons essayé cet été et analysé notre facture en fin de mois.
    Bilan : le traitement informatisé détecte les entrées/sorties « inutiles » et facture du coup le prix fort pour le trajet total.
    Il faut neutraliser son badge et payer en cash ou cb.

  2. Astuce connue depuis des lustres cela fait au moins 10ans que je pratique ce sport …
    Il n’en demeure pas moins que les sociétés d autoroute nous arnaquent ,avec la complicité des abrutis qui ont fait les contrats en 2005/2006…
    Merci D .De villepin et autres escrocs…

  3. C’est connu depuis longtemps.
    Le coup de la barrière de péage d’Ancenis nous le faisions déjà en 1990.
    On peut aussi sortir sur l’autoroute au sud de Lyon.

    En revanche, pour que ça marche, il faut que l’entrée – sortie ne rallonge pas trop le trajet. Dans certains cas les échangeurs sont très mal foutus et ça rallonge fortement le trajet en distance et donc en consommation et en temps.

    Par ailleurs vous avez déjà publié un article équivalent en 2019.
    https://www.neozone.org/bon-plan/peage-il-existe-une-astuce-pour-payer-moins-cher-sur-lautoroute-et-elle-est-tout-a-fait-legale/
    Alors, arrêtez de vous moquer de nous. Innovez !

  4. Il n’y a pas besoin d’être ingénieur pour avoir trouvé cette astuce ! Je ne sais pas si c’est encore le cas, mais sur l’A7 dans le dans les années 90/2000 entre Mâcon et Lyon, le fait de sortir à Villefranche sur Saône et de reprendre l’autoroute au même endroit faisait économiser 2 Francs, à l’époque c’était déjà une bonne économie.

  5. Bonjour,
    Il y a un an, j’ai fait le trajet Ablis Angers en sortant à chaque sortie et en reprenant l’autoroute directement. Eh bien, je n’ai pas gagné un centime. La somme des péages est le même montant que celui du trajet sans sortir de l’autoroute. Ce système n’est donc pas sistematique.

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