Chardon, pissenlit, coquelicot, il n’y a pas réellement de « mauvaises herbes » dans nos jardins

Avant de brandir votre binette contre ces indésirables envahisseurs, plongez dans notre guide des « mauvaises herbes » qui ne le sont pas réellement. Découvrez leurs vertus cachées et laissez-vous surprendre par la richesse insoupçonnée de votre jardin !

Le ménage de printemps ne se fait pas uniquement dans les armoires ou dans la maison. Au jardin aussi, il s’impose et commence généralement par le désherbage. Nous nous armons d’outils en tous genres comme une binette ou un désherbeur manuel, et entamons la chasse aux « mauvaises herbes ». Eh, oui, les herbes folles sont souvent appelées mauvaises herbes, juste parce qu’elles ont tendance à envahir un grillage, un gazon tondu au cordeau, ou une allée parfaitement entretenue. Avant de vous lancer à l’assaut de ce que vous considérez comme des mauvaises herbes, peut-être devriez-vous apprendre à reconnaître certaines « herbes » qu’il ne faut surtout pas anéantir ! Mais, quelles sont-elles et pourquoi leur laisser la vie sauve est une bonne idée ? Décryptage.

Vous avez dit « mauvaises herbes » ?

Dans le langage botanique, on appelle la mauvaise herbe, une adventice. C’est une herbe qui pousse dans un milieu aménagé, où elle n’a pas été désirée. Celles qui sont considérées comme de mauvaises herbes vont généralement avoir un effet étouffant sur les plantes. On parle de mauvaises herbes pour des plantes comme le liseron ou le chiendent par exemple. Ces plantes vont empêcher les fleurs ou les légumes de pousser en les étouffant. Mais, il existe de nombreuses autres plantes ou fleurs, que l’on arrache, car considérées comme des adventices, et ce ne devrait pas être le cas. Voici quelques-uns des « mauvaises herbes » qui ne le sont pas, en réalité.

Le désherbage des mauvaises herbes au jardin.
Le désherbage des mauvaises herbes au jardin. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Le chardon

Le chardon pousse comme bon lui semble, et il peut devenir envahissant puisqu’il se reproduit très vite. Néanmoins, il a aussi une utilité assez inattendue, mais compréhensible. Si vous avez déjà observé celui que l’on surnomme aussi artichaut sauvage, vous avez remarqué que la fleur était une « boule piquante ». Grâce à cette propriété, les chardons, en ordre dispersé dans votre jardin, protègent ce dernier des insectes nuisibles, car qui s’y frotte s’y pique évidemment !

Le pissenlit

Avec ces fleurs d’un jaune d’or, le pissenlit est reconnaissable entre mille et s’adapte à tous les sols ou presque. Et, ce n’est pas une mauvaise herbe pour deux raisons : les feuilles de pissenlit feront une excellente salade à déguster. De plus, la fleur de pissenlit regorge de nectar dont les abeilles se délectent ! Pour une salade de pissenlit, choisissez les pousses les plus jeunes, plus tendres que les grandes feuilles !

Le pissenlit est une fleur dont les abeilles raffolent et qui peut également se consommer en salade.
Le pissenlit est une fleur dont les abeilles raffolent et qui peut également se consommer en salade. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Le coquelicot

Souvenez-vous de vos promenades à la campagne, lorsque vous cueilliez les boutons de coquelicots et lanciez le traditionnel « coq, poule ou poussin » ! Rouge pour le coq, rose pour la poule et blanc pour le poussin. Le coquelicot est une fleur appartenant à l’espèce des pavots, qui offre à qui veut les regarder des flamboyants rouges, et de temps à autre du rose ou du blanc. Mais, elles ne sont pas seulement esthétiques puisque les coquelicots sont aimés des insectes, mais se consomment aussi en sirop, confiture, ou pétales cristallisés. Si vous voulez en avoir le cœur net, dégustez un coquelicot de Nemours, emblème de mon département : la Seine-et-Marne !

Le coquelicot est apprécié des insectes et peut se consommer sous différentes formes.
Le coquelicot est apprécié des insectes et peut se consommer sous différentes formes. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

L’ortie

Les orties avec des fleurs blanches ne piquent pas, ce qui n’est pas le cas des longues tiges bardées de piquants. Et, les orties piquent vraiment et forment pour certains, d’énormes cloques qui démangent ! Cependant, si vous l’arrachez, car elle est envahissante, faites-en donc une soupe ou une tarte, au lieu de la jeter dans votre bac à végétaux. On vous l’accorde, aimer la soupe d’ortie n’est pas donné à tout le monde, mais avec une bonne dose de crème fraîche, et quelques épices, cela peut éventuellement passer ! Enfin, l’ortie est un formidable fortifiant pour votre jardin, en la laissant macérer pendant quelques jours, puis en filtrant les feuilles, le jus récolté est un engrais naturel et utile ! Saviez-vous que toutes les mauvaises herbes n’étaient, en réalité, pas si mauvaises que nous le croyions ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Pas d’accord. Le chardon comme le pissenlit sont des plantes qui se reproduisent abondamment et étouffent les autres. Par ailleurs elles révèlent souvent un sol trop acide,mal aéré et insuffisamment amendé. Solution désherber, et remplacer par des graminées en mélange avec du trèfle blanc . Mettre de vrais engrais NPK au printemps. Et chauler avant l’hiver tous les 3 ans . Ne pas s’inquiéter pour les insectes et les abeilles qui vont y venir en nombre .

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