Deux étudiantes Indiennes inventent un système de purification d’eau à base de plantes

Les plantes sont disponibles partout et ont d'innombrables vertus... Deux étudiantes le prouvent avec un système de purification d'eau peu coûteux et efficace !

En France, il existe certaines questions que nous ne nous posons pas comme celle de savoir comment purifier l’eau avant de la boire… Sauf si l’on est adepte de la randonnée et des bivouacs en pleine nature, chez nous, il suffit d’ouvrir le robinet pour consommer de l’eau potable. Ce qui n’est évidemment pas le cas de tout le monde… En Inde, des millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et doivent donc la purifier avant de la consommer. Des étudiantes ont donc décidé d’inventer un procédé de purificateur « d’air » à eau de faible goût, l’idée étant d’utiliser des plantes pour purifier l’eau non potable. Présentation.

Une alternative très bon marché

Les sœurs jumelles, S.D. Shebi et S.D. Shevaali, étudiantes de classe 8 de Sri Sankara Vidyalayaa (SSV), à Karur, inventent une technique de purification d’eau qui dépend de substances naturelles conventionnelles. Le projet des sœurs jumelles a été choisi parmi 300 candidatures du Atal Marathon 2020 et sera développé par Nitin Das, directeur de Filmkaar Productions. Si le projet venait à être commercialisé, il ne coûterait vraiment que quelques roupies… Les plantes sont des produits courants en Inde, et les petits sachets en coton pourraient même être fabriqués maison !

Marre des bouteilles en plastique ? Et si vous optiez pour un osmoseur ?
Crédit photo : Shutterstock / r.classen

Comment fonctionne le système indien ?

Le système s’appelle « Vetranut Pouch », et fonctionne en insérant un sac en tissu de coton contenant de petites parties de racines de sarsaparilla (nannari) et de racines de vétiver. Des graines de noix (thettrankottai) sont ensuite disposées dans un pot en terre rempli d’eau. Lorsque l’eau y stagne pendant au moins trois heures, les impuretés descendent dans le fond du pot. La couche supérieure de l’eau prend alors une teinte jaune, imprégnée des herbes qu’elle vient de traverser. Le sachet de filtration dans lequel se trouvent les plantes peut être utilisé pendant deux jours. L’eau recueillie a ensuite été analysée, et les chercheurs affirment que la noix agit comme un coagulant pour purifier l’eau. Les racines, elles, absorbent les sels et réduisent sa dureté. De plus, la racine de sarasparilla, une plante utilisée comme remède sur les maladies courantes de la peau (herpès, eczema), permet de renforcer l’immunité de celui qui l’absorbe. Quant au pot en terre, il a été choisi pour maintenir le pH de l’eau.

D’autres méthodes pour purifier l’eau ?

Evidemment la méthode la plus courante pour purifier l’eau est de la faire bouillir (100°C). Pour se faire, il faut d’abord filtrer l’eau recueillie dans un tissu en microfibre, puis la porter à ébullition…. Après refroidissement, vous pourrez consommer l’eau sans risque. La seconde méthode est chimique, mais lorsque l’on ne dispose pas de feu, difficile de faire autrement. Il faudra alors s’en remettre aux pastilles purificatrices à base de chlore stable. Quelques grammes permettent de purifier une grande quantité d’eau. Le seul inconvénient est qu’il faudra attendre entre 30 minutes et 2 heures avant de pouvoir vous désaltérer.

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Source
Mediaautomate.comThehindu.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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