COVID-19 : au Royaume-Uni, des volontaires acceptent d’être réinfectés pour faire avancer la recherche

Ils sont plus d’une soixantaine d’anciens malades du Coronavirus COVID-19 a avoir accepté de se faire à nouveau inoculé le virus dans le cadre d’essais cliniques au Royaume-Uni.

Les recherches pour essayer de trouver un moyen de faire face à la pandémie de Coronavirus COVID-19 continue. Les scientifiques prédisent notamment une possible nouvelle vague encore plus virulente d’infectés, d’où l’importance de prévoir ce qui pourrait se passer… Pour ce faire, des personnes qui ont déjà contracté la COVID-19 ont accepté d’être réinfectées avec le virus. Cela dans le cadre d’essais cliniques sur les réponses immunitaires d’anciens malades.

Les essais cliniques ont été rapportés par l’université d’Oxford, le 19 mai dernier dans un communiqué : un porte-parole, Helen McShane, professeur de vaccinologie, a indiqué qu’une soixantaine de personnes âgées entre 18 à 30 ans se sont portés volontaires pour être infectées avec le COVID-19. Tous présentent la particularité d’avoir déjà été malades du virus durant la pandémie.

Comment ça se passe ?

Il a été annoncé que les essais se dérouleront en deux phases effectuées sur 50 % chacun des volontaires : la première étape consistera d’abord à étudier et examiner la dose minimale qui permet au virus d’infecter des personnes, mais sans entraîner des symptômes. Puis lors de la seconde étape, cette dose minimale sera ensuite inoculée au second groupe d’anciens malades.

Dans tous les cas, les volontaires seront réinfectés avec la souche originale (celle de Wuhan). Ils seront ensuite placés en quarantaine pendant deux semaines, dans une suite spéciale à l’hôpital. Tous bénéficieront ensuite d’un suivi médical strict et contrôlé pendant un an. Le but est de suivre et étudier comment la maladie progresse, mais surtout comment les médicaments et les vaccins agissent contre des personnages ayant été à nouveau infectées par le virus.

Helen McShane a déclaré que ces essais et suivis cliniques pourraient aider « à concevoir des tests qui peuvent prédire avec précision si les personnes [réinfectées] sont protégées ». « Cette étude a le potentiel de transformer notre compréhension en fournissant des données de haute qualité », a également ajouté Shobana Balasingam, conseillère principale en recherche sur les vaccins chez Wellcome Trust, la société qui finance les tests utilisés lors de l’étude. Les chercheurs placent ainsi beaucoup d’espoir dans cette étude. C’est avec impatience qu’on attend d’en savoir plus, notamment en ce qui concerne les résultats !

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Alexia Domoina

Je suis une grande passionnée des gadgets et nouvelles technologies ! Chaque article est une nouvelle découverte et un véritable plaisir à écrire.

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