Pourquoi payons-nous encore nos masques jetables si cher ?

Aujourd'hui, une boîte de 50 masques se paie environ 25€ en grandes surfaces... Pourtant les coûts de fabrication sont de nouveau au plus bas... Découvrez pourquoi nous les payons toujours aussi cher !

Pour éviter une flambée des prix, le gouvernement a encadré la vente des masques chirurgicaux. Amazon a même, au plus fort de la pandémie, suspendu les ventes de masques tant les prix s’envolaient. Si, aujourd’hui, ils sont de nouveau à des prix abordables, et ne doivent pas dépasser 1€ pièce (pour les masques jetables), ils pourraient être encore moins chers.

Les usines chinoises fabriquent des millions de masques par jour, donc les coûts de fabrication diminuent. Pourtant, cette baisse de prix n’est pour le moment pas encore visible. La boîte de 50 masques se paie environ 25€ en grandes surfaces !

Avant la pandémie, les masques chirurgicaux se vendaient autour de 0.05 centimes en pharmacie. Ils n’étaient pas plafonnés mais étaient très peu achetés par le grand public. Le prix a donc été multiplié par 10 pour arriver à 0.50 cts pièce.

Cette augmentation s’expliquait alors par une forte hausse de la demande ainsi que par l’urgence à laquelle il fallait les envoyer. Un masque sorti d’usine revenait alors à 0.35 cts. L’augmentation s’explique par le coût du fret-aérien beaucoup plus cher que les transports par bateau habituellement utilisés. L’urgence des demandes a donc fait exploser les prix. De plus, la Chine était en pénurie de meltblown, le voile non tissé qui filtre les particules… Les fournisseurs ont donc eux-aussi, multiplié leur prix de vente par 15 !

74 000 fabricants chinois produisent des masques chaque jour !

Mais aujourd’hui, ils sont 74 000 fabricants de masque en Chine (contre 6000 avant la pandémie), les prix devraient donc redescendre autour de 0.07 centimes pièce. Mais ce n’est pas le cas, sauf si vous commandez en direct via Amazon par exemple (3.69€ la boîte de 50 masques) !

La raison est simple… Avant de vendre les masques à plus bas prix, ceux qui ont massivement stocké pendant la pandémie vont devoir écouler leurs stocks… Et donc les vendre autour de 1€ avec leur marge commerciale. Une fois ces stocks écoulés, et si tout le monde joue le jeu, on devrait pouvoir trouver des masques jetables beaucoup moins chers…

Photo de couverture Pgallery / Shutterstock

Cet article contient un ou plusieurs liens d'affiliation. Neozone.org touche une commission au pourcentage sur la vente des produits affiliés, sans augmentation de prix pour l'utilisateur. Pour plus d'informations consultez nos mentions légales.

Plus de 900 000 abonné(e)s nous suivent sur les réseaux ! Pourquoi pas vous ? Abonnez-vous à notre Newsletter ou suivez-nous sur Google News et sur WhatsApp pour ne manquer aucune invention et innovation !
Via
lejdd.fr

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page