Vous en avez assez de surveiller quotidiennement votre application de consommation d’électricité ? Vous ne savez plus comment faire pour éviter que le coup de massue vous tombe dessus en février quand arrivera la facture annuelle de régularisation ? Et vous avez décidé de faire installer un poêle à bois. C’est une excellente idée, mais cela semble un peu compromis pour cette année, les installateurs sont débordés ! Choisir le poêle à bois, c’est choisir un combustible économique et écologique, et par conséquent, réduire sa consommation d’énergies fossiles (gaz ou électricité). Chauffage d’appoint ou central, le poêle à bois, aussi appelé poêle à bûches, est le compromis parfait. Mais comment le choisir pour qu’il soit efficace ? On va tout vous expliquer.
Que faut-il savoir avant de choisir un poêle à bois ?
La qualité et l’efficience d’un poêle à bois se mesurent grâce à quatre critères principaux : la puissance, le rendement, l’impact environnemental et le fait qu’il soit, ou non, électrique. Avant toute chose, il faudra choisir un poêle à bûches estampillé « Flamme Verte » 7 étoiles, une norme créée par l’ADEME qui assure un rendement optimal du poêle (75 % au minimum). De plus, ce label engage le constructeur à respecter certaines normes de qualité qui vous seront essentielles.
Quel taux de rendement choisir pour un poêle à bois ?
Le taux de rendement doit donc être d’au moins 75 % pour assurer un minimum de perte entre l’énergie utilisée (le bois) et la chaleur produite. Généralement, il est conseillé d’opter pour un rendement de 85 % afin d’obtenir un résultat maximal. Moins le rendement sera élevé, plus vous devrez recharger le poêle et, par conséquent, plus votre consommation sera élevée. Enfin, pour que ce rendement soit optimisé, le poêle à bois doit toujours fonctionner « à plein » et avec des arrivées d’air correctement utilisées (donc ouvertes).
Quelle puissance faut-il choisir pour un poêle à bois ?
La puissance d’un poêle à bois est importante et se définit logiquement en fonction de la surface à chauffer. Il est en conséquence parfaitement inutile de choisir un poêle surpuissant, si votre surface à chauffer est de 30 m², par exemple. Et ce sera aussi le cas, si votre maison est parfaitement isolée, un poêle de petite puissance ou de moyenne puissance suffira amplement, réduisant ainsi le coût d’achat. La puissance à choisir est également dépendante de votre zone géographique d’habitation. Si vous vivez dans le sud, vous aurez besoin d’un poêle moins puissant que si vous êtes dans le nord. La réglementation thermique RT-2005 recommande d’avoir une puissance de chauffage de 0,1 kW par mètre carré, pour une surface avec une hauteur de plafond standard fixée à 2,50 m. Dans un logement avec une isolation optimale, lors de la rénovation d’une maison ou pour une nouvelle construction, il est conseillé de choisir un poêle à bois d’une puissance de 10 kW, pour une surface de 100 m².
Faut-il choisir un poêle électrique ou manuel ?
Les poêles à bois électriques existent, même si, dans l’imaginaire collectif, le poêle à bois est une petite cheminée fermée, fonctionnant donc manuellement. S’ils existent, les poêles à bûches à déclenchement électrique ne sont pas les plus recommandés. En effet, ils sont souvent bruyants lorsque la vis sans fin qui alimente le poêle tourne. Il vaut mieux, alors, prévoir un poêle à bois manuel, avec allume-feux écologiques, petit bois et flambée !
Déterminer l’impact environnemental de votre poêle ?
Certes, les poêles sont écologiques, mais un poêle à bois polluera un peu plus qu’un poêle à pellets. Une pollution qui est notamment due à l’allumage d’un poêle à bois, qui produirait des émissions polluantes lors des 15 premières minutes (80 %), selon l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Enfin, sachez que l’entretien de votre poêle est primordial pour limiter sa pollution environnementale. Ainsi, il faudra veiller à vider le tiroir à cendres, nettoyer la vitre régulièrement et ramoner le conduit d’évacuation. Certains autres taux déterminés par le label Flamme Verte doivent également être considérés :
- Taux de monoxyde de carbone dégagé : < 0,15 %
- Émissions de particules fils : < 50 mg
Un poêle à bois pour quels types d’utilisations ?
Là encore, le choix du type de poêle va dépendre de vos besoins en chauffage. Ainsi, si vous recherchez un système de chauffage central qui prendra le relais intégral de votre chaudière à gaz, par exemple, il faudra opter pour un poêle à granulés, voire une chaudière biomasse susceptible, par la suite, de brûler des pellets de chanvre ou de miscanthus. Si vous souhaitez seulement diminuer votre consommation électrique et réaliser des économies sur vos factures, votre choix pourra se porter sur le poêle à bois préconisé comme chauffage d’appoint.
Des aides financières pour installer un poêle à bois
Bien que les coûts semblent élevés à première vue, il est essentiel de se rappeler que l’installation d’un poêle à bois peut considérablement améliorer l’efficacité énergétique de votre domicile. De plus, diverses aides sont disponibles pour alléger le coût d’achat de votre poêle à bois. Voici une liste de ces aides :
- MaPrimeRenov’
- MaPrimeRénov’ Sérénité
- Les primes CEE (Certificats d’Économies d’Énergie)
- La TVA à taux réduit (5,5 %)
- Les aides locales
- Les prêts bancaires (éco-PTZ, Avance Rénovation)
Ces aides sont conçues pour rendre l’achat d’un poêle à bois accessible à tous les ménages, en particulier aux plus modestes. Puisque certaines de ces aides sont cumulables, il devient possible d’acquérir un poêle à bois à un coût tout à fait abordable. En outre, certaines enseignes et marketplaces telles qu’Amazon, ManoMano et Cdiscount proposent également des poêles à bois d’occasion à des prix très compétitifs !
Si vous faites réaliser l’installation par un professionnel certifié RGE pour bénéficier des aides mentionnées ci-dessus, le coût total de l’installation d’un poêle à bois se situe généralement entre 2 500 et 8 000 € selon les modèles et le type de combustible. Attention, si votre domicile ne dispose pas déjà d’un conduit, cela entraînera un allongement du temps de travail et des coûts additionnels. La prestation de création d’un conduit d’évacuation des fumées est fréquemment tarifée de 1 500 à 3 000 €. Que pensez-vous de ces conseils ? Vous ont-ils été utiles ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
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Bonjour, Attention aux erreurs: un poêle à bois pollue plus que celui à pellets ? Avez vous pris en compte, séchage, broyage, agglomerage, emballage….
. Le bois 17/20% d eau, pellets8%, a matière sèche egale pas de différence de rendement….