Depuis quelques années, les canicules sont devenues légion en été, et nous subissons des températures excessivement chaudes. Le changement climatique est en marche, nous pouvons juste le constater. Pour lutter contre le réchauffement climatique, l’une des conséquences de ce changement, de nombreuses recherches sont effectuées. Des chercheurs de l’Institut de recherche sur l’eau KWR, de Nieuwegein aux Pays-Bas, travaillent sur les îlots de chaleur, en ville. Dans ces espaces, la plupart des terrains de sport, ont été remplacés par des gazons artificiels. Certes, ils sont plus robustes et ne nécessitent pas d’eau pour les arroser, mais ils sont aussi facteurs de réchauffement des villes. Pour contrer ce problème, les chercheurs ont développé un gazon artificiel auto-rafraîchissant, qui pourrait apporter un peu de fraîcheur ? Quelle est cette invention, je vous explique tout immédiatement.
Apporter de la fraîcheur en ville
Si l’on en croit les éléments indiqués dans l’étude des chercheurs, ce gazon artificiel fonctionnerait comme une climatisation adiabatique. En d’autres termes, il utiliserait l’évaporation de l’eau, pour rafraîchir l’atmosphère autour de lui. Pour ce faire, il serait doté d’une sorte de réservoir pour stocker les eaux de pluie, puis utiliserait l’action capillaire pour réduire les températures en surface, et donc directement dans la zone dans laquelle il serait implanté. Contrairement à un gazon artificiel classique qui ne peut jouer aucun rôle dans l’infiltration des eaux de pluie, et conserve une température élevée au sol, celui imaginé par les chercheurs aurait l’effet inverse. Il pourrait récupérer les eaux de pluie, et offrir un peu de fraîcheur grâce à ses « brins » qui laisseraient remonter la vapeur d’eau.
Un gazon artificiel innovant
Imaginons un parc de jeux qui serait recouvert de ce gazon. Tout d’abord, un réservoir d’eau souterrain serait installé, puis le gazon artificiel serait installé par-dessus. Certes, le coût serait deux fois supérieur à celui d’un gazon artificiel classique. Cependant, cela éviterait les îlots de chaleur, voire l’utilisation de brumisateurs pour rafraîchir l’air ambiant. « Nous démontrons ici que l’intégration d’un système de stockage d’eau souterrain et d’irrigation capillaire dans les terrains en gazon synthétique peut conduire à des températures de surface nettement inférieures à celles des terrains en gazon synthétique conventionnels », a déclaré la première auteure, la Dre Marjolein van Huijgevoort, hydrologue au KWR Water Research Institute. De plus, cela permettrait une gestion circulaire des eaux de pluie, permettant aussi d’éviter d’éventuelles inondations en ville.
Une meilleure gestion de l’eau
« Le processus de refroidissement par évaporation et de remontée capillaire est contrôlé par des processus naturels et des conditions météorologiques, de sorte que l’eau ne s’évapore que lorsqu’il y a une demande de refroidissement », explique van Huijgevoort. La solution pour réduire la chaleur sur les terrains artificiels repose sur un système de gazon synthétique combiné à une sous-couche spécialement conçue pour gérer l’eau. Directement sous le gazon synthétique se trouve une couche de stockage d’eau. Cette couche fonctionne comme un réservoir ouvert qui collecte et retient l’eau de pluie. Des cylindres présents dans cette couche de rétention d’eau jouent un rôle crucial en transportant l’eau stockée vers la surface du gazon.
Une fois à la surface, l’eau commence à s’évaporer, un processus qui aide à refroidir le gazon synthétique en dissipant la chaleur accumulée. Ce mécanisme de refroidissement naturel par évaporation est particulièrement efficace pour maintenir une température plus basse sur les terrains artificiels, améliorant ainsi le confort et la sécurité des utilisateurs. Plus d’informations : frontiersin.org. Que pensez-vous de cette invention ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Pourquoi, donc, un gazon en plastique, plutôt, qu’un gazon naturel, qui pourrait tout aussi bien, être rafraîchis, par se système ? Je pense aussi, à la surface monopolisée, si, ce procédé, finis par être adopté, en masse, il risque aussi, de jouer, sur, les surface en moins, pour produire, de l’oxygène et tout-au-temps, de surfaces en plastique, polluantes, lorsqu’il faudra, s’en débarrasser, comme dêchet.