Une étude révèle le lien entre l’exposition aux chats pendant l’enfance et le développement de troubles schizophréniques

Les amoureux des chats ne vont, sans doute, pas apprécier cette étude qui présente le chat comme un déclencheur d’une maladie mentale aux conséquences importantes.

Après avoir lu notre article, les propriétaires de chat vont probablement regarder leur Félix adoré d’un autre œil ! Nous savons tous que les chats possèdent des caractères un peu « spéciaux » et qu’ils sont parfois moins simples à gérer qu’un chien. Le chat est l’animal domestique indépendant par excellence, qui viendra vous voir, dans la plupart des cas, par intérêt. Il miaule ou vous câline généralement avec l’objectif d’obtenir de la nourriture. Parfois caractériels, ils peuvent présenter un syndrome du tigre et attaquer leur maître sans crier gare, puis redevenir « doux comme un agneau ». Une récente étude australienne révèle un aspect du chat qui peut inquiéter ! Selon eux, les enfants exposés à des chats, dès leur enfance, pourraient développer une schizophrénie. Décryptage.

Quelle est cette étude qui ne va pas plaire à tout le monde ?

Les amoureux des chats ne vont, sans doute, pas apprécier cette étude qui présente le chat comme un déclencheur d’une maladie mentale aux conséquences importantes. Cette étude provient d’une équipe de chercheurs australiens et a été publiée dans la revue Schizophrenia Bulletin. Elle concentre, en réalité, les résultats de 17 études publiées entre 1980 et 2023 qui envisagent la possibilité d’une corrélation entre la possession d’un chat dans l’enfance et le développement de troubles liés à la schizophrénie à l’âge adulte. Cependant, ces 17 études ne sont qu’une partie infime des 1 915 études réalisées sur ce sujet en 43 ans.

Y a-t-il un risque accru de développer une schizophrénie si l'on a eu un chat ?
Y a-t-il un risque accru de développer une schizophrénie si l’on a eu un chat ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Que dit cette étude ?

Normalement, tous les propriétaires de chats savent que leurs matous vivent avec un parasite : le Toxoplasma gondii. Ce parasite, présent dans les excréments des chats et dans la viande rouge mal cuite, est responsable, chez l’Homme, d’une maladie appelée toxoplasmose. Toutes les femmes enceintes savent qu’elles ne doivent, par exemple, jamais changer la litière du chat avant d’avoir accouché ! Le Toxoplasma gondii est, depuis des décennies, considéré comme un facteur de risque pour les femmes enceintes. La toxoplasmose est une maladie parasitaire dont les symptômes s’apparentent à ceux de la grippe et qui peut se soigner « seule », sans même que l’on sache que nous sommes touchés. Cependant, son passage dans notre corps reste intégré à notre patrimoine génétique. Dans plusieurs études, les chercheurs ont associé la toxoplasmose à des troubles schizophréniques, et estiment qu’elle pourrait être responsable de perturbations du développement cérébral, si l’exposition a eu lieu dans l’enfance.

Quels sont les résultats de cette étude ?

En explorant plusieurs bases de données, les scientifiques du Centre australien de recherche sur la santé mentale du Queensland ont mis en évidence un lien significatif. Qui résulte d’un ratio de 2,24 entre le développement de troubles liés à la schizophrénie et la détention de chats. En d’autres termes, selon leurs recherches approfondies, les individus ayant possédé des chats pendant leur enfance pourraient être deux fois plus susceptibles de développer des troubles liés à la schizophrénie que ceux n’ayant pas eu de chat.

Selon une étude, la pupille peut déterminer si la personne est psychopathe.
Selon une étude, la pupille peut déterminer si la personne est psychopathe. Crédit photo : M. Moignet pour NeozOne

Cependant, les chercheurs ont souligné la nécessité de mener davantage d’études pour déterminer les tranches d’âge les plus à risque, car les études identifiées jusqu’à présent étaient dispersées. « Notre domaine doit identifier de nouveaux candidats en tant que facteurs de risque environnementaux, en particulier ceux potentiellement modifiables », explique l’un des responsables de cette étude. Que pensez-vous de cette étude ? Donnez-nous votre avis ou partagez avec nous votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp
Source
Futurism.comGwern.net

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page