
Ah, la plaque à induction… Elle trône fièrement dans les cuisines modernes, lisse comme un miroir, silencieuse comme une tablette éteinte. Elle a ce petit côté high-tech qui séduit au premier regard. Et pourtant… entre nous, je vais vous faire une confidence : je déteste ce mode de cuisson ! Pas pratique, trop exigeant, et pas franchement économique si l’on regarde tout ce qu’il faut changer pour s’y adapter. Alors certes, les vendeurs vantent ses mérites à longueur de rayon, mais ils oublient souvent de parler des vrais inconvénients, ceux qui agacent au quotidien. J’en possédais une, déjà dans mon appartement à mon arrivée et quelle galère ! Cependant, elle n’est plus en service, remplacée par quelque chose de plus simple : la plaque vitrocéramique, et je ne regrette rien ! Allez, accrochez vos maniques, on va mettre les pieds dans le plat ! Je vous livre les inconvénients constatés de ma « feu » plaque à induction. C’est parti.
Une plaque à induction, qu’est-ce que c’est exactement ?
Techniquement, la plaque à induction repose sur un principe électromagnétique : des bobines de cuivre sous la vitre génèrent un champ magnétique, qui chauffe directement le fond du récipient compatible. Pas de flamme, pas de résistance chauffante visible : tout se passe en « sous-marin ». Avantage ? La plaque reste froide (ou presque) et les temps de chauffe sont réduits à peau de chagrin. Dit de cette façon, c’est séduisant. Et, d’ailleurs, si vous voulez creuser le sujet côté technique, nous vous en parlions déjà dans cet article. Mais, ce qui m’intéresse ici, c’est tout ce qu’on ne vous dit pas quand vous signez le bon de commande…
Inconvénient n° 1 : dès que vous bougez la poêle, la plaque se coupe
C’est l’un des trucs les plus agaçants que j’ai expérimentés. Vous faites sauter vos pommes de terre pour les dorer façon grand chef ? Eh bien, dès que la poêle quitte la plaque, la cuisson s’interrompt. Clic. Pause. Résultat : impossible de cuisiner “à l’instinct”. Il faut rester parfaitement aligné sur la zone de chauffe, sous peine de casser le rythme. Et, si vous avez le malheur d’utiliser une poêle un peu trop légère, elle risque même de ne pas être reconnue du tout. C’est comme cuisiner sous surveillance électronique : le moindre mouvement est sanctionné !
Inconvénient n° 2 : la chauffe est beaucoup trop rapide
Alors oui, on vante souvent la vitesse de l’induction : l’eau bout en une minute, mais parfois, on aimerait justement qu’elle ne bouille pas trop vite. Une sauce qui accroche, un risotto qui s’emballe, un beurre qui noircit… L’induction peut devenir traître si vous n’êtes pas aux aguets. Perso, j’adore prendre mon temps, et ne pas courir après une casserole en ébullition chaque fois que j’ai le dos tourné. Même à feu doux, certains modèles restent capricieux : la chaleur monte d’un coup sans prévenir. Résultat ? Une cuisson stressante, où on passe plus de temps à baisser qu’à cuisiner. Je n’ai jamais raté autant de plat qu’avec une plaque à induction, ou alors, il faut aimer manger bien cuit et cramé !
Inconvénient n° 3 : changer toute sa batterie de cuisine
C’est peut-être le plus gros frein, surtout si vous avez investi dans de belles cocottes en cuivre ou en aluminium. L’induction ne fonctionne qu’avec des matériaux magnétiques (fer, inox, fonte…). Résultat : vous devez racheter une grande partie de vos casseroles et vos poêles, et cela peut coûter un bras. Et, ne comptez pas sur vos vieilles poêles de grand-mère : elles feront juste tapisserie sur la plaque, sans chauffer d’un poil. Ce passage obligé à l’équipement « spécial induction », je trouve cela rédhibitoire, c’est aussi la raison de mon changement, j’ai préféré réutiliser mon ancienne batterie et arrêter de me battre avec une poêle et deux casseroles. En plus, les batteries spéciales pour induction coûtent un bras, voire les deux si vous tapez dans le haut-de-gamme !
Inconvénient n° 4 : un coût d’achat élevé
Même si les prix baissent, une bonne plaque à induction coûte encore plus cher qu’une plaque vitrocéramique ou même à gaz. Et ce n’est pas fini : certains modèles nécessitent un compteur électrique plus puissant (9 kVA au lieu des 6 kVA standards). Sans oublier les câblages adaptés, les disjoncteurs spécifiques… Bref, entre l’appareil, l’abonnement et la batterie de cuisine, l’addition grimpe vite. Et attention, si votre installation électrique est ancienne, il faudra peut-être appeler un électricien pour tout remettre aux normes. Un simple changement de plaque peut vite devenir un chantier. C’est exactement ce qui a retenu ma mère de passer à l’induction !
Inconvénient n° 5 : l’aspect technologique qui peut virer au cauchemar
Certains adorent les commandes tactiles, les détecteurs de présence, les modes « boost » ou « pause minute ». Moi ? Je trouve que c’est souvent trop sensible, ou pas assez intuitif. Un doigt mouillé et la plaque refuse d’obéir. Un débordement, et elle s’arrête. Un effleurement maladroit, et hop : le réglage repart de zéro. Trop de technologie, tue la cuisine… surtout quand on veut juste faire cuire des pâtes. Et, ne parlons pas des bip-bip à répétition qui vous font sursauter dès que vous laissez un torchon à proximité.
Des inconvénients, oui… mais également des avantages
Soyons honnêtes : l’induction a de vrais atouts. Elle est rapide, économe (si on l’utilise bien), facile à nettoyer, et plus sûre que la plupart des autres systèmes. Pas de flamme, pas de plaque brûlante, arrêt automatique, surface froide. C’est idéal avec des enfants ou des animaux curieux. Elle permet aussi de contrôler la température au degré près, et de limiter les pertes d’énergie. Et pour ceux qui sont en autoconsommation solaire, elle fonctionne très bien avec une installation photovoltaïque. En bonus, elle donne un côté ultra-moderne à votre cuisine. Pour certains, c’est un détail. Pour d’autres, un vrai critère de choix.
Bonus : comment entretenir et protéger une plaque à induction
Si vous optez malgré tout pour une plaque à induction, quelques gestes simples permettent de la garder belle longtemps :
- Utilisez un tapis de protection (2 mm d’épaisseur en vinyle), surtout si vous posez des objets dessus.
- Ne l’utilisez pas comme plan de travail : couverts, bols et assiettes peuvent rayer la surface.
- Nettoyez immédiatement après usage, avec un chiffon doux, de l’eau chaude et du liquide vaisselle.
- Pour les taches résistantes, utilisez un grattoir spécifique, mais avec douceur !
Et évitez de faire tomber un verre ou une assiette dessus : malgré son apparente solidité, la plaque est en verre vitrocéramique, donc pas incassable.
Et, moi dans tout ça ? Je reste fidèle à ma bonne vieille plaque vitrocéramique !
Je vous l’avoue : j’ai testé l’induction… et j’ai détesté. Trop rapide, trop exigeante, et pas du tout compatible avec ma façon de cuisiner. Le fait que la plaque s’arrête dès que je soulève ma poêle m’a rendue folle. Et je ne parle même pas du coût pour tout changer. Résultat ? Je suis revenue à la vitrocéramique. Ce n’est peut-être pas dans l’air du temps, mais au moins, ça chauffe doucement, ça accepte toutes mes casseroles, et ça ne m’interrompt pas au moindre mouvement. Tant pis si ce n’est plus à la mode ! Et vous, avez-vous craqué pour l’induction… ou avez-vous aussi une bonne raison de la bouder ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Le gros point noir c’est les commandes tactiles, de la grosse daube. Les plaques induction pro ont un bouton rotarif et combinent vraiment les avantages du gaz et de l’électrique. Pour le reste c’est du chhipotage. Concernant la puissance c’est vrai que les plaques très bas de gamme font du tout ou rien en faible puissance mais si on mets un peu le prix c’est moins un problème. Ce critère est méconnu mais c’est important.
Cet article manque tout de même de finesse et ne dit pas la vérité, enfin pas QUE la vérité.
Inconvénient n° 1 : dès que vous bougez la poêle, la plaque se coupe
Ben c’est un sacré avantage, une sécurité nécessaire, pour faire rissoler des pommes de terre, pas besoin de soulever la poële, et aucun risque de se brûler.
Inconvénient n° 2 : la chauffe est beaucoup trop rapide
C’est faux et ça correspond à une incompréhension. Pour chauffer vite, il faut activer la fonction booster, mais on n’arrivera pas à chauffer une casserole d’eau en 1 minute. Si on met la position max+booster, le booster s’éteint après environ 2 ou 3 minutes, et laisser à 6 ou 7 sur 10 est suffisant pour faire des pâtes, si on laisse plus fort en pensant gagner du temps, tout ce qu’on gagne c’est un débordement, comme si on a laissé la gazinière au maxi pour jouer au smartphone…
Inconvénient n° 3 : changer toute sa batterie de cuisine
Voilà qui est vrai et indispensable, un ustensile mal adapté peut produire des résultats aléatoires, voire ne pas chauffer.
Est-ce que ça coûte un bras ?
Pas réellement puisque c’est d’une qualité supérieure, jamais de poële déformée par exemple.
Inconvénient n° 4 : un coût d’achat élevé
Bof, c’est plus cher qu’une gazinière, mais il y a des modèles à peine plus chers qu’une vitro.
Par contre, même si les plaques sont intelligentes et n’acceptent pas la Pmax sur toutes les zones (on dépasserait sur certaines les 9kW évoqués, avec des problèmes d’alimentation pouvant provoquer un incendie…), il est certain qu’un abonnement 6kW est insuffisant, vu qu’il peut y avoir d’autres équipements en fonction au même moment, comme un lave-linge qui peut consommer plus de 2kW, et ça, le Linky ne pardonne pas.
Inconvénient n° 5 : l’aspect technologique qui peut virer au cauchemar
Argument pipeau, une vitro offre les mêmes possibilités et souvent les mêmes modes de commande pour l’hygiène…
Reste le fond du problème, induction mieux que vitro ?
Nous avons induction avec zones réaffectables au domicile, et vitro pour les vacances, pour nous c’est comparable du point de vue cuisson et usage, il semble que l’induction ait bénéficié d’un effet de mode non indispensable.
Personnellement j’adore l’induction, il est possible de faire mijoter des plat tout doucement et en même temps de faire cuire rapidement un repas. Après, étant donné que je vie à la campagne, j’ai préféré doubler avec une plaque gaz, en cas de coupure de courant mais aussi car c’est plus facile pour faire cuire des crêpes.