4 conseils de professionnels pour éliminer les mauvaises odeurs dégagées par un poêle à bois

Le poêle à bois est une excellente alternative aux systèmes de chauffage fonctionnant à partir de combustibles fossiles. D’une part, il permet de réaliser des économies non négligeables, dans la mesure où le bois de chauffage est nettement moins cher que l’électricité ou le gaz naturel. D’autre part, il est plus écologique que les radiateurs ou les chaudières à gaz, et permet de créer une atmosphère chaleureuse dans un logement. Toutefois, au fil du temps, ce dispositif de chauffage peut dégager de mauvaises odeurs de fumée et impacter négativement sur la qualité de l’air à l’intérieur d’une habitation. Pour les éliminer, voici 4 méthodes recommandées par les professionnels.

Choisir essentiellement du bois avec une faible teneur en humidité

Un bois humide dégage une grande quantité de fumée et peut répandre de mauvaises odeurs dans une habitation. Sa combustion peut aussi entraîner la formation de résidus dans un poêle à bois. Pour éviter les émissions malodorantes, l’idéal est d’opter essentiellement pour du bois avec une teneur en humidité de moins de 20 %. Afin de s’assurer que le combustible soit suffisamment sec, il est souvent conseillé de le stocker à l’extérieur de son logement pendant six mois au minimum, dans un endroit à l’abri de l’humidité, avant de l’utiliser. Pour information, le chêne, le hêtre, le bouleau et l’érable sont les essences à privilégier pour limiter les émissions de fumée.

Bien entretenir son poêle à bois

Outre l’utilisation de bois humide, les émissions malodorantes peuvent être causées par un mauvais entretien du poêle à bois. En effet, en l’absence de nettoyage régulier, la créosote et les résidus de combustion peuvent s’accumuler et dégager de mauvaises odeurs lorsqu’ils sont chauffés. Lors du nettoyage, il est recommandé de suivre les instructions du fabricant. Dans le cas où le poêle à bois est propre, mais qu’il dégage toujours des odeurs de fumée lors de son utilisation, l’intervention d’un professionnel est souvent indispensable. Les émissions peuvent être dues à des dysfonctionnements, entraînant entre autres une mauvaise combustion du bois.

Utiliser des allume-feux naturels

Les allume-feux industriels vendus en grande surface sont à éviter pour démarrer la combustion du bois dans un poêle. Ils émettent souvent une mauvaise odeur et libèrent une grande quantité de substances nocives et polluantes dans l’air. Pour éviter les odeurs indésirables, il est préférable de se tourner vers les allume-feux naturels tels que les copeaux de bois recyclé, les morceaux de bois ou les briquettes inflammables. Ils sont écologiques, efficaces et dégagent peu de fumée. À noter qu’il est possible de fabriquer un allume-feu fait maison à la fois naturel et peu polluant, en versant de la cire végétale sur un bouchon de liège.

Bien aérer sa maison

Un poêle à bois peut dégager des odeurs désagréables, bien qu’il fonctionne correctement. Pour les éliminer, il suffit de bien aérer la pièce dans laquelle le dispositif est installé. De manière générale, il faut ouvrir ses fenêtres chaque jour entre 5 et 10 minutes, afin de renouveler l’air à l’intérieur de son logement, que ce soit en été ou en hiver. Si le dispositif émet de mauvaises odeurs occasionnellement, l’utilisation de désodorisant conçu à partir d’huiles essentielles ou de bougie parfumée peut les masquer. Il est également possible de placer un bol de vinaigre, des bâtonnets de cannelle ou des écorces d’agrume à proximité du poêle pour les atténuer.