Les taxis volants deviendront-ils un nouveau moyen de transport pour désengorger nos centres-villes ? C’est une possibilité ! Mais avant que ces taxis volants ne deviennent un nouveau mode de transport, il faudra probablement encadrer leurs utilisations0
Seront-ils des taxis volants pour du transport de personnes ? Pour les services d’urgence ? Ou encore pour effectuer le « dernier kilomètre » d’une livraison ? Toutes ces questions seront traitées lors d’une campagne d’essai sur la mobilité aérienne urbaine, que vient de lancer l’Union Européenne. Les bénéfices de ce programme vont être évalués à travers une campagne d’essais. Celle-ci devrait se dérouler dans plusieurs villes européennes. Explications.
Le programme d’essai en question
Ce projet d’étude pour évaluer l’utilité et les bénéfices de la mobilité urbaine aérienne se nomme AMU-LED (Air Mobility Urban – Large Experimental Demonstration) et est orchestré par le SESAR. Rappelons que le SESAR (Single European Sky Air Traffic Management Research) est un programme européen qui vise à fournir à l’Europe des systèmes de gestion du trafic aérien avec pour objectif de moderniser les systèmes que nous connaissons actuellement. Le programme SESAR est le pilier du programme Ciel Unique.
Dans cette étude, il sera notamment question d’évaluer la nécessité de ces nouveaux modes de transports en matière de pollution et de décongestionnement de la ville. Mais un autre point fondamental sera abordé; savoir si ces nouveaux modes de transport permettent de faire baisser les accidents de la route !
Quelles sont les villes qui participeront au test ?
Le consortium AMU-LED (Air Mobility Urban – Large Experimental Demonstration) va donc tester différents drones et aéronefs autonomes. Pour tenter d’obtenir des résultats les plus fiables possibles, plus de 100 heures de vol seront réalisées sur les années qui viennent. Les villes sélectionnées seront Cranfield (Royaume-Uni), Saint-Jacques de Compostelle (Espagne), Amsterdam et Rotterdam (Pays-Bas).
Le but de ces tests en conditions réelles sera de tenter d’améliorer le transport urbain via ces nouveaux taxis volants. Mais également, d’étudier une possible utilisation pour les services d’urgence, la surveillance policière ou encore les transports logistiques. L’idée finale étant de parvenir à déterminer si ces nouveaux modes de transports seront vraiment utiles dans nos villes, pour le futur. Les appareils testeurs pourront aussi aider à savoir si, grâce à eux, la pollution diminue, tout comme les accidents de la route.
Une future réglementation des véhicules volants
Au total, ce sont 17 instituts ou entreprises qui ont rejoint ce programme. Parmi eux, nous pouvons citer Airbus, Boeing, AirHub ou encore EHang, des entreprises spécialistes de l’aéronautique qui transmettront les données collectées à des organismes spécialisés. L’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne) se chargera ensuite d’analyser ces données afin d’établir une réglementation européenne en la matière.
Rappelons que Paris veut lancer ses premiers taxis volants pour les Jeux Olympiques… Dans deux ans donc, il faudra qu’une réglementation soit établie… Peut-être pour éviter le capharnaüm qui règne autour de l’utilisation des trottinettes électriques actuellement ? Ces nouveaux engins semblent être l’avenir de la mobilité urbaine, mais pour prévenir tous les risques, il faudra un contrôle et une réglementation coordonnés en Europe…
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