Cette entreprise recycle les masques jetables en cale-porte ou visière de protection

Grâce à un procédé qu'ils souhaitent évidemment garder secret, la start-up Plaxtil estime avoir transformer 50 000 masques jetables en cale-porte ou visière de protection... Et l'aventure ne fait que commencer !

Les masques jetables sont devenus en quelques semaines, une source de pollution majeure dans notre pays… La faute à ceux qui les jettent n’importe où évidemment, mais également au fait qu’ils ne soient pas recyclables… Enfin c’est ce que l’on croit ! Une entreprise de Châtellerault (86), Plaxtil s’est justement lancée sur le recyclage des masques pour les transformer en autres objets.

Les masques sont fabriqués en polypropylène, une matière plastique qui n’est pas biodégradable. Devant l’ampleur des dégâts, Plaxtil décide de changer la donne. C’est peut-être l’une des meilleures nouvelles qui soit depuis l’apparition des masques dans notre quotidien.

Olivier Civil, 50 ans, co-directeur de la jeune start-up estime que la pollution par les masques jetables n’est pas une fatalité. Avec Jean-Marc Neveu, son associé, ils décident de perfectionner un procédé de transformation des masques. Ils travaillent déjà aux côtés d’entreprises spécialisées en plasturgie, et cela leur semblait une évidence.

Un partenariat local pour une cause nationale

Concrètement, la société Audacie collecte les masques jetés et les laissent en quarantaine durant 4 jours. Les masques passent ensuite l’étape du broyage chez Plaxtil. Ils passent ensuite dans un tunnel UV pour parfaire la décontamination. Les rayons UV sont l’assurance d’une décontamination efficace, pour cela, Plaxtil travaille avec Uvimobi, spécialiste dans le domaine.

Enfin les masques broyés sont mélangés à une résine pour en faire une matière solide. Matière plastique qui se transformera en autres objets du quotidien comme des cales-portes ou visière de protection. Si, pour le moment la start-up recrée des produits utiles à la lutte contre la pandémie, la matière permet de réaliser toutes pièces.

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Le procédé de fabrication reste évidemment « chasse gardée » de l’entreprise. Ils ont déjà recyclé plus de 50 000 masques. Et si, au départ, ils les récupéraient en pharmacie ou cabinets, de nombreux commerces se sont ajoutés aux points de collecte.

Au début du mois prochain, les produits issus du recyclage des masques jetables seront remis à la mairie de Châtellerault. Ils viendront aider les salariés des collectivités et des associations dans leurs tâches professionnelles.

Cette start-up a un fort potentiel et surtout un bel avenir… De là à dire qu’ils ont eu l’idée du siècle, il n’y a qu’un pas… Ce n’est toujours pas une raison pour jeter vos masques dans la Nature !

Photo de couverture De Zigres / Shutterstock
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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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