Dans l’univers du cyclisme, la transmission par chaîne est-elle sur le point de tirer sa révérence ? Un nouveau concept est effectivement en train d’émerger : celui des vélos « hybrides » à transmission numérique. Ceux-ci remplacent la transmission mécanique traditionnelle par un système « numérique ». Ainsi, au lieu d’actionner une grande roue dentée qui permet de transmettre la rotation vers la roue arrière à travers une chaîne ou une courroie, les pédales font tourner un générateur qui produit de l’électricité. Au moyen d’un câble, cette dernière est utilisée pour alimenter un moteur électrique intégré à la roue, la convertissant ainsi en énergie mécanique. Mais quels sont les avantages ainsi que les inconvénients de ce concept également connu sous l’appellation de « digital drive ».
Un logiciel embarqué pour faire la différence
Sur un vélo à entraînement numérique, la transmission repose donc davantage sur l’électronique et l’informatique que sur la mécanique. Un logiciel contrôle le moteur et le générateur de sorte à simuler la sensation d’un pédalage par chaîne. L’ordinateur embarqué a pour rôle d’ajuster le couple en fonction des efforts déployés par le cycliste. L’intérêt de cette conception réside dans le fait qu’on peut bénéficier d’une conduite toujours fluide, étant donné que le changement de vitesse se fait électroniquement et automatiquement. Ensuite, l’absence de chaîne et d’engrenage signifie moins d’entretien. Qui plus est, cela aide à rendre le design du vélo plus propre et moins chargé.
Une possibilité d’ajouter une batterie ou un condensateur ultra puissant
Un vélo à transmission numérique peut aussi être doté d’une batterie pour emmagasiner le surplus d’énergie produit par le générateur et l’utiliser plus tard pour alimenter le vélo lui-même ou d’autres appareils. L’autre option est de recourir à un supercondensateur qui permet de stocker brièvement de l’énergie et rendre ainsi le pédalage plus doux.
En outre, grâce au freinage régénératif, on peut capter l’énergie au niveau du moteur arrière lors de la descente ou du ralentissement jusqu’à un arrêt. Au vu de ces éléments, la transmission numérique convient surtout aux vélos cargos, aux vélos de location, aux vélos pliants et aux vélos couchés.
Les inconvénients
Bien sûr, cette conception présente aussi des inconvénients. Le plus évident est la baisse de l’efficacité par rapport à une transmission par chaîne. Et pour cause, il y a des pertes de rendement lors de la conversion de l’électricité en énergie mécanique. Il y a également un risque d’alourdissement de l’engin dans la mesure où le moteur qui actionne la roue pèse généralement plus lourd qu’un moyeu ordinaire… Autant de soucis qui devraient être résolus au fur et à mesure que la technologie progresse. Mais quel que soit votre degré de scepticisme, sachez que les vélos à entraînement numérique font déjà partie de la réalité et ils risquent de faire basculer le monde du cyclisme. Parmi les entreprises déjà présentes dans ce secteur, on peut citer l’Allemand Schaeffler ou encore le Danois Bike2.
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A voir impérativement : le vae Starway, fabriqué à Tours. Un VAE intéressant, innovant , à courroie ,sans chaîne, ni dérailleur. Bien fini.Tres bon rapport qualité prix.
Voir aussi le VAE ARCADE fabrique à la Oche suf Yon, sans chaînes et sans dérailleur. De très bonne qualité-prix