Coronavirus : un village indonésien utilise des « fantômes » pour faire respecter les distances de sécurité

A Jakarta, en Indonésie, les autorités recrutent des gens pour les transformer en pocongs... Ces patrouilles un peu spéciale arpentent les rues et font respecter les mesures de distanciation sociale qu'impose l'épidémie actuelle !

Décidément tous les moyens sont bons pour faire respecter le confinement… Ou pour le contourner… Après les policiers indiens coiffés d’un casque en forme de coronavirus, ou ceux qui se déguisent en buisson pour pouvoir sortir, voici les « Pocong » d’Indonésie !

Les pocongs, dans les croyances indonésiennes sont des figures fantomatiques qui auraient piégé l’âme des morts… Ils sont craints dans ce pays, où la pandémie n’a pas encore explosé… Les autorités craignent que la population ne respecte pas un futur confinement. Alors ils utilisent les pocongs, pour dissuader les gens de sortir… Et apparemment ça marche !

Selon l’université Johns Hopkins, le pays ne compte actuellement que 4500 cas pour 400 décès. Mais les autorités craignent que de nombreux cas ne soient pas répertoriés et que le virus se propage. Une pandémie de la même ampleur qu’en Europe serait ingérable pour ce l’Indonésie.

Depuis quelques semaines, ils ont donc décidé de recruter des pocongs fictifs pour éloigner les gens et les empêcher de se rassembler. Si, au départ les pocongs itinérants ont suscité de l’intérêt en faisant venir les curieux. Aujourd’hui, il semblerait qu’ils empêchent les rassemblements notamment après les prières. Notons que le peuple indonésien n’est pour le moment, pas confiné.

Selon Anjar Panca, gardien d’une mosquée locale de Jakarta, ces pocongs rappelleraient aux gens les effets mortels de la maladie. Ils seraient donc plus prudents. Réelle utilité de ces pocongs ou prise de conscience collective de la nécessité des distanciations sociales ? Il est trop tôt pour le dire mais si ce genre d’initiatives permet de respecter un peu plus les gestes barrières, on se dit qu’il faut tout tenter pour arrêter ce virus si mortel !

 

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Source
bbc

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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