Des gestes simples pour limiter l’impact environnemental des barbecues

Les barbecues sont légion au printemps, mais certains sont plus polluants que d'autres. Décryptage !

Normalement, la saison des barbecues devrait battre son plein. Ce qui n’est pas encore le cas dans le nord de la France, nous pouvons vous l’assurer. Comptons sur le passage des Saints de Glace pour que le soleil revienne peut-être ? Le barbecue reviendra à un moment donné, c’est certain, l’espoir fait vivre paraît-il, non ? Ces barbecues ont grandement évolué ces dernières années, le charbon de bois a été remplacé par le gaz, par l’électricité, puis par les pellets de bois. Mais, comment faire un barbecue en réduisant son empreinte carbone ? Quel barbecue choisir pour limiter la pollution qu’il engendre ? On va tout vous expliquer !

Quel est l’impact carbone des différents barbecues ?

Nous ne vous apprendrons rien, en vous disant que le barbecue à charbon de bois est le plus polluant. Lorsque vous faites cuire vos merguez ou brochettes, le charbon libère dans l’air un mélange de particules fines, de dioxyde de carbone, de monoxyde de carbone, d’oxydes d’azote, de composés organiques volatils, de HAP, etc. On estime qu’un kilogramme et demi de charbon brûlé lors d’un repas émet environ 4,85 kg d’équivalent CO₂, ce qui équivaut à parcourir près de 30 km en voiture. Si, en plus, vous utilisez des allume-feux chimiques, vous avez tout faux, question pollution !

Le barbecue n'est pas toujours synonyme de viande.
Le barbecue n’est pas toujours synonyme de viande. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Le barbecue à gaz, lui, émet 500 fois mois de particules aériennes que le barbecue à charbon de bois, comme le barbecue électrique. À condition tout de même, pour un barbecue à gaz, de choisir une bouteille rechargeable, pour limiter encore plus votre impact carbone. Quant aux barbecues à pellets, encore récents sur le marché, ils seraient les plus écologiques, car les granulés de bois utilisés comme combustible dans ce type de barbecue sont fabriqués à partir de résidus de bois compressés. Si vous optez pour le barbecue à pellets, star de cette année, optez aussi pour des granulés bio de préférence évidemment ! Vous pouvez acheter des barbecues à pellets sur Amazon, Cdiscount, Castorama, ou encore Boulanger.

Et l’empreinte carbone des aliments cuits, on en parle ?

Bien que la tradition veuille que nous grillions toutes sortes de viandes au barbecue, n’oubliez pas que de nombreux autres ingrédients peuvent agrémenter vos grillades et réduire considérablement votre empreinte carbone. Des légumes de saison tels que les aubergines, les poivrons, les courgettes ou du tofu peuvent être des alternatives légères pour vos assiettes. Une pièce de viande rouge émet environ 5 kg CO₂ EQ, tandis qu’une brochette de légumes et de tofus n’émet que 300 g de CO₂ EQ. Nous ne sommes pas végétariens, donc aucune incitation à ne plus consommer de viande, ce sont juste des indications concernant les aliments. Nous pourrions aller encore plus loin en expliquant que produire de la viande émet beaucoup plus de CO₂ que de produire des légumes, ou même vous parler des pets de vaches, mais le sujet n’est pas là !

Un barbecue dans le jardin
L’empreinte carbone des aliments cuits. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit photo : Shutterstock

Et les déchets du barbecue ? Comment les réduire ?

Lors d’un barbecue, il est important de considérer la gestion des déchets. Quelques petites astuces, simples à mettre en place, vous permettront de réduire votre empreinte carbone. Par exemple, prévoyez des quantités de nourriture raisonnables afin d’éviter de devoir jeter les aliments non consommés. Rappelons que le tri des biodéchets sera obligatoire dès le 1ᵉʳ janvier prochain. Bannissez la vaisselle jetable, même si elle est en bambou ou en plastique recyclable ! Enfin, utilisez des allume-feux écologiques comme du petit bois de cagettes ou du marc de café, en lieu et place des allume-feux chimiques. Et, si vos bouteilles de gaz ne sont pas rechargeables, déposez-les, une fois vides, en déchetterie ou chez votre fournisseur, elles peuvent être consignées, pensez-y aussi !

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Source
agirpourlatransition.ademe.fr

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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