Nous sommes des millions à avoir choisi le bois pour nous chauffer ! Un combustible écologique et économique, qui malgré tout peut avoir mauvaise réputation. En effet, dans un communiqué, l’ADEME explique ceci : « le chauffage au bois est la première énergie renouvelable utilisée en France, mais est aussi responsable de 62 % des émissions annuelles de particules fines. Une pollution de l’air qui provient essentiellement d’installations mal utilisées, mal entretenues ou trop anciennes ». Certes, le bois émet donc des fumées polluantes, mais reste plus écologique que l’électricité et le gaz, des énergies fossiles, également beaucoup moins cher. Dans cet article, nous allons vous expliquer comment moins polluer en continuant d’utiliser du bois de chauffage. Et, vous allez voir que ce n’est pas très compliqué !
Les points principaux pour chauffer au bois en polluant moins !
Concrètement, les appareils anciens pollueront toujours plus que les plus récents. Une différence liée aux normes de fabrication, et de pollution qui ont évoluées lors des dernières années. Ainsi, un appareil performant et utilisé correctement émettra 10 fois moins de particules fines, et consommera 5 fois mois de bois qu’un appareil vieillissant. Côté rendement, le poêle à bois affiche de 75 à 90 % lorsqu’il est utilisé à plein régime. Pour le poêle à granulés, c’est un peu plus avec un rendement estimé de 85 à 98 %. Aujourd’hui, si vous achetez un poêle, il doit être estampillé « Flamme Verte 7* » pour qu’il soit le plus économique, et le plus écologique possible.
Comment utiliser votre poêle de manière écologique ?
Plusieurs facteurs entrent en compte lorsqu’il s’agit de brûler votre bois, sans qu’il émette trop de fumées polluantes. Voici quelques points à respecter absolument :
- Le bois doit particulièrement être sec et afficher un taux d’humidité inférieur à 23 %. Un taux que vous pouvez mesurer grâce à un hygromètre. De plus, il doit avoir le moins d’écorces possible. Les écorces, vous pouvez les récupérer, les broyer puis en faire du paillage pour vos parterres de fleurs par exemple.
- Les buches doivent, dans la mesure du possible, être fendues, pour brûler plus facilement, et donc émettre moins de fumées toxiques. Vous pouvez opter pour des fendeuses manuelles, pratiques, et demandant moins d’efforts physiques que le coin et la hache.
- Il ne faut jamais brûler du bois de vieux meubles, des agglomérés ou du bois récupéré sur des chantiers. Les palettes peuvent être utilisées, à condition de respecter certaines mesures que nous vous expliquons dans cet article.
- Rentrez le bois à brûler 48 heures à l’avance.
- Fournissez-vous de préférence chez un vendeur de bois local, qui respectera les conditions d’un bois prêt à brûler, ou à sécher.
Comment utiliser votre poêle à bois en réduisant votre impact écologique ?
Évitez de surcharger le foyer et privilégiez l’allumage par le haut. Ajustez le tirage pour optimiser la combustion en ouvrant toutes les entrées d’air lors de l’allumage ou du rechargement, puis réduisez-les une fois que le feu est bien établi, évitant de les fermer complètement, même la nuit. Suivez scrupuleusement les directives du fabricant pour une utilisation sûre. Assurez-vous de nettoyer régulièrement votre appareil et de vider le cendrier. Une recommandation cruciale : évitez de brûler des bûches densifiées en feu couvant en restreignant fortement l’arrivée d’air, cette consigne s’applique également aux bûches densifiées dites « de nuit ». Le non-respect de cette recommandation pourrait entraîner des émissions élevées de polluants.
Quelles sont les autres recommandations à appliquer ?
L’entretien régulier de votre poêle à bois contribue aussi à diminuer les émissions de fumées polluantes. Le nettoyage doit être réalisé au moins une fois par semaine et comprend la vitre, le foyer, le tiroir à cendre, et le pourtour du poêle. Veillez par ailleurs à ce que le joint de porte soit en parfait état, comme nous vous l’expliquons dans cet article. En outre, faites entretenir votre conduit d’évacuation (ramonage) une fois par an par un professionnel, puis plusieurs fois dans l’année, par vos propres moyens. Le dépôt de suie sur les parois du conduit entraîne inévitablement la production de fumées polluantes.
Les normes et réglementation du bois de chauffage
Sachez que depuis « le 1ᵉʳ septembre 2023, le bois vendu en bûches et en quantité inférieure à 2 m³ apparent doit être sec avec un taux d’humidité inférieur ou égal à 23 % », explique l’ADEME. Quant aux certifications concernant le bois de chauffage de qualité, les voici :
- Label NF Bois de chauffage
- Label France Bois Bûche
- Label ONF Énergie Bois CBQ+
En choisissant des buches de bois affichant ces certifications, vous vous assurez d’un bois de qualité, mais gare, tout de même, aux arnaques qui fleurissent sur Internet. Que pensez-vous de ces conseils ? Connaissez-vous d’autres astuces pour limiter les émissions de fumées ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
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Non le bois n’est pas une ressource renouvelable et n’est pas plus écologique que l’électricité produite par des énergies renouvelables. L’énergie solaire ou hydraulique sont des énergies renouvelables: le soleil ou la force du courant de l’eau ne s’épuise pas; Par contre, il faut 30 ans pour qu’un arbre soit exploitable sous forme d’énergie. Ce n’est pas ce qu’on appelle « renouvelable ». Par ailleurs, on pense souvent que l’énergie bois est neutre en carbone. Mais c’est faux: le carbone issu de la décomposition du bois mort sera capté par la terre et une infime partie sera émise dans l’atmosphère. Tout le carbone issu du bois énergie consumé sera , lui, rejeté dans l’air, contribuant ainsi à l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère. L’énergie solaire ou hydraulique ont un bilan carbone bien supérieur à celui du bois énergie. Donc non, le bois énergie n’est pas l’énergie la plus écologique.
Le CO2 issu de la combustion du bois EST INFIME, par rapport à tout le CO2 absorbé par la plante et l’arbre durant ses 30 années de croissance et de vie. Donc le bois ( qui se renouvelle comme vous le dites tous les 30 ans) reste une excellente solution écologique pour chauffer nos maisons…
Votre argumentation est parfaite et correspond exactement à mon analyse… malheureusement la quasi totalité des médias et hommes politiques (sans parler des marques) mentent et pire, poussent à planter des arbres partout…g appris il y a 60 ans que le carbone était capturé à 70% par les diatomées pour former un squelette calcaire qui tombe au fond de l’eau et ne revient pas dans l’atmosphère. Concernant l’amazone… non, ce n’est pas le poumon du monde, mais sa disparition = perte de toute la faune et flore unique qui y vit et surtout risque de rendre cette région sèche et peut-etre même désertique…
Le chauffage au bois…mais qui utilise les recommandations de l’ADEME, le bois bien sec en bûchette avec stockage au sec, qui entretient son poêle nickel qui a un poêle flamme verte et en plus qui fait tirer le poêle a sa puissance presque max.
Personne ça bouffe du bois a gogo.
Et même si on fait toutes les préconisations on pollue 75% moins que beaucoup donc il reste 25% de pollution mais on dit pas les chiffres exact car cela représente l’équivalent de plusieurs tour du monde en voiture diesel pour chaque habitation.
Investir dans un poêle est une erreur lourde alors que la PAC est une amélioration de l’isolation tous le monde gagne.
Il est également important de nettoyer les dispositifs de post combustion qui réduisent les particules et les émissions. Il s’agit des plaques ou tubes comportant des orifices situés en haut de la chambre de combustion. Ils apportent de l’air qui va permettre une combustion plus complète des gaz de combustion et des particules.
Le stockage du bois est une vraie solution écologique (constructions de maison en particulier). Brûler du bois est plutôt mauvais, bien pire que les moteurs thermiques récents, mais tout dépend de ce que l’on a à vendre, le mensonge règne en maître dès qu’il s’agit de commerce.