Ce qu’il ne faut jamais bruler dans une cheminée ou un poêle à bois

Le poêle à bois, véritable allié contre le froid, est prisé par de nombreux foyers. Mais, attention, tous les matériaux ne sont pas destinés à alimenter son feu. Découvrez ce qu'il faut absolument éviter de brûler pour préserver votre sécurité et celle de l'environnement.

Le poêle à bois, a, de tout temps, été utilisé pour nous chauffer ! Un bon feu de bois, quoi de plus agréable pour passer vos soirées ? Encouragé par de nombreuses aides, comme le Coup de Pouce Chauffage, le poêle à bois est l’un des appareils de chauffage préféré des Français. Économique et écologique, nous sommes 7 millions à l’utiliser chaque jour de l’hiver. Et, il fonctionne avec du bois, mais pas n’importe lequel. Vous avez décidé de changer vos meubles, vieux et abîmés, qui ne sont bons qu’à jeter en déchetterie ! À bien y réfléchir, vous vous dites qu’au lieu de les jeter, ils pourraient vous offrir une flambée dans votre poêle à bois ? Erreur monumentale, le poêle à bois n’est pas une poubelle dans lequel il est possible de faire tout cramer, et surtout n’importe quoi ! Et, ce n’est pas non plus, un barbecue. Voici les matières qu’il ne faut jamais brûler dans un poêle à bois. C’est parti.

Le sapin de Noël !

Normalement en février, il ne devrait plus trôner au milieu de votre salon, mais pourquoi pas, si vous avez voulu prolonger la magie de Noël… En revanche, hors de question de le couper puis de le glisser dans votre poêle à bois, c’est une très, très mauvaise idée ! Certes, il est possible de faire brûler du résineux (pellets) mais le sapin de Noël possède des épines, et est très chargé en sève. Le risque : un incendie de grande intensité bien sûr ! Le sapin de Noël se rapporte en déchetterie, ou éventuellement dans le bac à végétaux, coupé en morceaux, mais pour le foyer du poêle à bois : on oublie.

Les vieux sapins de noël transformés en pellets de bois pour le chauffage.
Les vieux sapins de Noël transformés en pellets de bois pour le chauffage. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Le plastique

Vous allez penser que nous vous prenons pour des imbéciles en vous expliquant qu’il ne faut brûler aucun plastique dans le poêle à bois. Avec les plastiques biodégradables d’aujourd’hui, nous pourrions nous dire que ce n’est pas très grave. Erreur, qu’ils soient biodégradables ou non, le plastique reste du plastique, et, par conséquent, un produit chimique fabriqué à partir de pétrole ! Au contact du feu, il va fondre, risquer de provoquer un incendie, et émettre des fumées toxiques. Donc, le plastique dans le poêle à bois : on oublie, même le plus petit morceau !

Le bois traité

Le bois traité peut se trouver sous plusieurs formes. Ce peut être les chutes de panneaux d’aggloméré, des bastaings ou des planches de coffrage… Le bois traité, ce sont aussi les palettes colorées, consignées, que normalement, vous ne devriez jamais trouver dans la nature. Ce bois est traité chimiquement pour résister au feu, à l’humidité ou aux attaques bactériennes ou d’insectes xylophages. Et, puisqu’il est traité chimiquement, il émet des fumées toxiques pour l’environnement et pour l’être humain. De plus, il encrasserait votre poêle et son conduit, risquant de provoquer un incendie par embrasement des suies. Le bois traité dans le poêle à bois : on oublie aussi ! Si vous disposez de déchets de bois traité, ce sera vers la déchetterie qu’il faudra vous diriger.

Les palettes de bois colorées sont traitées chimiquement, et donc nocives si vous les brulez.
Les palettes de bois colorées sont traitées chimiquement, et donc nocives si vous les brulez. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Les papiers imprimés, journaux et magazines

Vous êtes consommateurs de magazines, voire de publicités imprimées sur papier, et vous les utilisez pour allumer votre feu ! Et, c’est encore une erreur ! Le papier glacé est traité chimiquement pour briller, et les encres utilisées sont chimiques. Il est donc logique que ces journaux soient toxiques pour l’environnement, et dégagent des fumées épaisses. Cette règle est également valable pour les enveloppes de courrier reçues, les lettres reçues dont vous souhaitez vous débarrasser et toutes les publicités. Les seuls papiers acceptés dans votre foyer de poêle sont les véritables journaux, et encore, il faudrait vérifier que les encres de couleurs soient dénuées de produits chimiques. Au lieu de vouloir les brûler, conservez-les pour emballer vos cadeaux, ou déposez-les dans la salle d’attente de votre médecin, voire dans une boîte à livres. Au moins, ils auront une seconde vie. Sinon, ce sera direction le bac à journaux, ou à la déchetterie.

Les magazines sont en papier glacé, il est fortement déconseillé de les bruler dans votre poêle à bois.
Les magazines sont en papier glacé, il est fortement déconseillé de les bruler dans votre poêle à bois. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Le bois, oui, mais sec, et jamais humide !

Avez-vous déjà essayé de glisser une buche de bois transpirante de sève ou d’humidité ? Elle ne brûle pas réellement, elle fume beaucoup et s’éteint très rapidement. De plus, très peu de dégagement de chaleur, et un rendement quasi inexistant ! Eh oui, au cas où vous l’auriez oublié, vous ne pouvez brûler que du bois sec, et de préférence avec un taux d’humidité inférieur à 20 %. Ce taux d’humidité est obtenu après un séchage du bois de 18 mois au minimum. Le bois humide est à bannir absolument de votre stock de bois, mais à laisser sécher avant utilisation. De plus, le bois humide, par ses fumées émises, polluera l’atmosphère, et si par malheur, vous respirez ces fumées, vous pourriez être intoxiqués. N’oublions pas que la fumée d’un bois humide est une grande émettrice de monoxyde de carbone, un gaz inodore et incolore qui tue chaque année une centaine de personnes en France !

Quel est le meilleur bois, le plus efficace pour se chauffer ?
L’utilisation de bois sec avec un taux d’humidité inférieur à 20 % est recommandé. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit photo : Shutterstock

Le carton

Vous vous dites peut-être que le carton dans lequel votre dernière commande vous a été livrée fera un très bon combustible d’allumage ? Eh bien, non, encore une fois, ce n’est pas une bonne idée. Comme le papier glacé et les magazines, le carton est fabriqué avec des encres chimiques qui provoquent des fumées nocives. Le carton peut être coupé en petits morceaux, et mis au compost, à condition qu’il soit dénué de scotch, et d’encre. Il peut aussi rejoindre le bac jaune, en le pliant, mais sans le compresser et sans l’utiliser comme un contenant pour y mettre d’autres déchets !

Mais, alors, que brûle-t-on dans le poêle à bois ?

La Palisse dirait que dans un poêle à bois, on y brûle du bois… Une logique implacable, mais comme vous avez pu le voir, on n’y brûle pas n’importe quel bois ! Seuls sont admis les bois de chauffage bien secs, de feuillus de préférence (chênes, hêtres, etc.) ou de résineux pour les pellets de bois. Vous pouvez aussi brûler du bois de palettes, mais celles-ci doivent être brutes, et non traitées, donc non colorées. Un doute sur une palette ? Retrouvez l’article que nous avons consacré à la possibilité de brûler des palettes dans un poêle à bois. Cet article vous a-t-il été utile ? Avez-vous déjà fait brûler des substances interdites dans votre poêle à bois ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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