Les scientifiques sont unanimes sur l’importance du danger que représente le réchauffement climatique pour notre planète. Un processus qui ne cesse de prendre de l’ampleur et qui semble malheureusement inéluctable. Les forêts brûlent et les glaces fondent, sans parler de la pollution des océans. Les répercussions de tous ces phénomènes sont dramatiques pour la biodiversité, et les hommes commencent à en ressentir les premiers effets…
L’humanité est plus que jamais menacée, d’autant que les épidémies mortelles semblent gagner du terrain, comme en témoigne la pandémie de Covid-19 actuelle. La menace d’une guerre plane sur notre civilisation et l’augmentation de l’arsenal nucléaire de certains pays est tout simplement inquiétante. Bref, le point de non-retour semble proche.
Un défi sociétal de taille
Cette réalité, l’astronome Avi Loeb l’a récemment évoquée dans le cadre d’une conférence avec des anciens élèves de Harvard. Selon lui, nous nous trouvons actuellement autour de la partie centrale de notre vie. Raison pour laquelle il encourage les jeunes chercheurs à s’engager dans des recherches en lien avec le défi sociétal le plus vital qui est de prolonger la longévité de l’humanité.
Ce professeur d’astronomie à la prestigieuse Université Harvard et membre de l’Académie américaine des arts et des sciences suggère ainsi de mener des travaux visant à modérer le changement climatique, rationaliser le développement de vaccins, satisfaire nos besoins énergétiques ou alimentaires et établir une base durable dans l’espace.
Accentuer la recherche de vestiges technologiques de civilisations extraterrestres
Dans un article qu’il vient de publier sur Live Science, Loeb n’a pas non plus manqué de souligner l’importance que pourrait représenter la recherche de vestiges technologiques de civilisations extraterrestres. Pour rappel, il a publié plus tôt cette année un livre très controversé à propos d’Oumuamua, un objet interstellaire qui serait d’après lui « une sonde extraterrestre« .
Une affirmation qui ne semble pourtant pas faire l’unanimité de la communauté scientifique. Pour ce qui est du temps qu’il nous reste encore à vivre sur notre planète, le chercheur pense que nous, les humains, « survivrons probablement quelques siècles, mais pas beaucoup plus longtemps ». Après tout, le Soleil fera bouillir toute l’eau liquide à la surface de la Terre dans environ un milliard d’années, ce qui la transformera en un monde hostile.
« Les humains auront des problèmes dès que la température augmentera et, à la fin, il ne restera que des microbes dans quelques niches pour supporter la chaleur », a déclaré Andrew Rushby dansle Daily Mail et dans une étude publiée en 2013.
La conquête de l’espace, une alternative
Seule l’adoption d’une politique publique à la fois prudente et réfléchie pourrait permettre d’augmenter nos chances d’occuper la Terre pendant des millénaires, mais Loeb estime qu’il faut à tout prix commencer à explorer d’autres mondes habitables. S’aventurer dans l’espace préservera selon lui notre civilisation d’une catastrophe qui pourrait sceller à jamais le destin de notre planète. C’est dans cette perspective qu’il serait plus judicieux de prévoir une probable migration vers d’autres planètes, comme Mars.
Cela impliquera bien évidemment des investissements énormes sans compter les différents risques comme les rayons cosmiques, les particules solaires chargées électriquement, le manque d’atmosphère respirable et l’exposition aux rayons UV. Cependant, si nous réussissons à surmonter tous ces défis, cela pourrait un jour faciliter notre départ vers d’autres mondes habitables.
Le professeur Avi Loeb recommande aussi d’anticiper l’avenir en étudiant le sort de civilisations qui nous ont précédés. Comme la plupart des étoiles se sont formées des milliards d’années avant le notre, il est probable que cela ait permis l’émergence de nombreuses civilisations technologiquement avancée. Même si celles-ci ont probablement disparu depuis, il est nécessaire aujourd’hui d’accentuer nos efforts en matière de quête de vie extraterrestre explique le chercheur.
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Une estimation de 50 millions d’années me semble plus honnête pour répondre à la question « Combien de temps notre planète sera-t-elle encore habitable ? ».