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Comment choisir une voiture électrique en 2024 ? – dossier

Vous vous posez pleins de questions sur les voitures électriques ? Principe, fonctionnement, prix, recharge, entretien ou même assurance. On vous dit tout sur cette solution de transport écologique !

À l’heure où il est primordial de réduire l’émission de carbone dans l’atmosphère, les voitures électriques se présentent comme la solution idéale pour se mettre au vert. Vous êtes intéressé, mais vous n’y connaissez absolument rien sur ce type de véhicule ? Dans ce petit guide, vous trouverez tout ce qu’il faut savoir sur les autos électriques et les avantages qu’elles pourraient vous apporter.

Qu’est-ce qu’une voiture électrique ?

Tout est dans le nom ! Les voitures électriques sont des véhicules qui carburent à l’électricité et non à l’essence ni au diesel (partiellement ou totalement selon le modèle). Ainsi, le principe de ce genre de véhicule est comme suit : le moteur thermique laisse place à un moteur électrique qui convertit l’énergie électrique en énergie mécanique pendant les phases de traction de la voiture. Le moteur est alimenté par une ou plusieurs batteries intégrées dans la voiture. Ces batteries Haute Tension ou HT font office de « réservoir » pour la voiture électrique : en effet, elles servent à stocker l’énergie électrique nécessaire pour propulser le véhicule et faire fonctionner tous ses équipements. À noter que lorsque le véhicule électrique est en phase de freinage ou de ralentissement, le moteur recharge la batterie, inversant ainsi le processus de conversion d’énergie cité plus tôt.

Les voitures électriques embarquent également un module chargeur qui est indispensable à la recharge des batteries HT. Le module s’occupe de convertir le courant domestique alternatif de 220 V en courant continu de 400 V. Un autre élément important au bon fonctionnement d’une auto électrique : le convertisseur onduleur qui fait office de « cerveau » du système, mais également de lien entre la batterie et le moteur électrique. Le convertisseur est là pour gérer le moteur en fonction des signaux envoyés par les différents capteurs de la voiture. Pour compléter le système, les voitures électriques sont aussi équipées d’une batterie 12 V, qui sert à alimenter le circuit de bord ainsi que tous les consommateurs électriques du véhicule (radio, ventilation, essuie-glace, signalisation…). La batterie est rechargée par un convertisseur 400-12 v.

Le principe de fonctionnement d’une voiture électrique se fait en trois phases distinctes :

  • Durant la phase d’accélération, les batteries Haute Tension alimentent le moteur électrique via le convertisseur onduleur, les roues de la voiture se mettent alors en mouvement.
  • Durant la phase de décélération / freinage, le mouvement des roues fait que c’est le moteur qui produit du courant, que le convertisseur onduleur transmet aux batteries HT.
  • Enfin, la phase de charge consiste, quant à elle, au chargement des batteries HT par le convertisseur 400-12 v lorsque la voiture est stationnée.

Un peu d’histoire…

Les voitures électriques ne datent pas d’hier : le concept remonte en effet au XIXe siècle. Le tout premier modèle a fait son apparition dans les années 1830, trente ans avant la création du moteur à explosion. Le chimiste néerlandais Sibrandus Stratingh a mis au point un véhicule expérimental en 1835, mais il faudra encore attendre plusieurs années (en 1865 et en 1881) pour que les travaux sur la batterie électrique se développent réellement et avec elle, les voitures électriques. Le concept connaît un vif succès en France et aux États-Unis, notamment durant les années 1900 : il y avait toute une flotte de taxis électriques à New York durant cette époque. Mais tout bascule en 1908 avec l’apparition de la Ford T, qui lance alors l’avènement de la voiture thermique.

Le saviez-vous ? Il fut un temps ou il y avait plus de voitures électriques sur les routes que de voitures thermiques...
Le Comte Gaston de Chasseloup-Laubat, sur Jeantaud Duc électrique en 1899 / Wikipedia

Le concept électrique passe à la trappe durant plusieurs années avant de raviver les intérêts en 1973, suite au choc pétrolier. L’industrie automobile cherche une alternative plus verte et économique aux voitures diesel et essence. Quelques prototypes, tels que la CitiCar, sont lancés aux États-Unis en 1974, mais la tendance s’essouffle rapidement lorsque le prix du pétrole retombe. Les gouvernements décident cependant de s’en mêler en obligeant les constructeurs automobiles à se pencher davantage sur le développement de nouvelles batteries et voitures électriques. Ainsi dans les années 90, un grand pas est franchi lorsque la Californie lance son projet Zero Emission Vehicle (ZEV). En 1998, l’État exige que les grands constructeurs réalisent au moins 2 % de ventes de véhicules électriques sur leur chiffre de vente global. Ces 2 % passent à 5 % en 2001, puis 10 % en 2003. Les autres États américains vont suivre le mouvement, et plus tard en Europe, les voitures électriques vont peu à peu s’imposer sur le marché. L’avènement de ce type de véhicules est d’ailleurs pleinement lancé début 2010 avec Nissan et Tesla, qui présentent officiellement leur tout premier modèle 100 % électrique en 2008. Tesla continue dans sa lancée et s’impose aujourd’hui parmi les meilleurs constructeurs de voitures électriques.

Depuis 2015, la tendance continue de croître avec le lancement d’autres véhicules électriques tels que des vélos, des motos et plein d’autres. Et ce n’est visiblement pas prêt de finir avec les recherches et les travaux toujours en expansion pour améliorer le concept (comme l’autonomie entre autres) et le rendre accessible à tous. Aujourd’hui, beaucoup s’interroge sur l’avenir des moteurs thermiques.

Les différents types de voitures électriques

On distingue plusieurs types de voitures électriques : il y a celles qui sont “tout électrique” (BEV), mais aussi les hybrides rechargeables (PHEV) et hybrides classiques (FHEV). Sinon, il existe également les micro-hybrides (MHEV) ainsi que les prolongateurs d’autonomie ou EREV. Les voitures 100 % électriques (BEV pour Battery Electric Vehicle) fonctionnent entièrement à l’électricité. Elles n’ont donc pas besoin de carburant pour rouler : à la place d’un moteur essence ou diesel, elles sont équipées d’un moteur électrique qui est alimenté par une batterie. Cette dernière doit être rechargée à partir du réseau électrique pour que le véhicule fonctionne. Les BEV sont capables de parcourir plus d’une centaine de kilomètres en une seule charge. Les hybrides rechargeables ou « Plug-in » (PHEV pour Plug-in Hybrid Electric Vehicle) embarquent un moteur thermique ET un moteur électrique qui fonctionnent en duo. Il est donc possible de recharger la batterie de la voiture sur le réseau électrique. Ce type de véhicule se démarque aussi par une batterie de plus grande capacité, comparée à celle des voitures hybrides classiques.

Les hybrides classiques (FHEV pour Full Hybrid Electric Vehicle) se caractérisent aussi par un système moteur électrique + moteur thermique. La différence avec les PHEV, c’est que la batterie n’est pas rechargeable sur secteur, mais uniquement en roulant. Le moteur électrique sert surtout au démarrage et à la basse vitesse, mais sinon, c’est l’autre moteur qui fait le gros du travail. Pour ce qui est des micro-hybrides (MHEV pour Mild Hybrid Electric Vehicle), ce type de voiture est principalement porté par un moteur thermique, mais un petit moteur électrique vient également apporter son grain de sel, permettant ainsi de booster la puissance du véhicule, mais aussi d’alimenter les équipements de bord. Résultat : les micro-hybrides consomment beaucoup moins ! Enfin, en ce qui concerne les voitures à prolongateurs d’autonomie (EREV pour Extended Range Electric Vehicle), ce type de véhicule est propulsé par un moteur électrique. Ce dernier est cependant alimenté par un moteur thermique. L’ensemble permet de consommer moins de carburant par rapport aux voitures à essence ou diesel (jusqu’à deux litres en moins !).

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Autonomie des voitures électriques

Pour rappel, l’autonomie d’une voiture électrique désigne la distance qu’elle est capable de parcourir avant que la batterie ne doive être rechargée. Ainsi, l’autonomie d’une voiture électrique dépend principalement de la capacité de sa batterie. Plus cette dernière est capable de stocker de l’électricité, plus la voiture peut parcourir des kilomètres en une seule et unique charge. Par exemple, une batterie de 50 kWh peut offrir jusqu’à 350 km d’autonomie sur la route et 250 km sur autoroute. Mais sinon, tout dépend également du modèle et de la catégorie de la voiture électrique : par exemple, les modèles 100 % électriques offrent en moyenne 100 à 150 km d’autonomie en une seule charge. Pour ce qui est des modèles hybrides rechargeables, comptez environ 10 à 60 km d’autonomie. Quant aux hybrides classiques, elles n’ajoutent que 1 à 2 km d’autonomie. Mais sinon, il existe aussi de véritables mastodontes qui tiennent jusqu’à 600 km en une seule charge ! Voici un comparateur d’autonomie de 150 voitures électriques.

Comment booster l’autonomie de votre voiture ?

Vous l’aurez compris, l’autonomie est très importante pour une voiture électrique. Sachez qu’il est tout à fait possible de la booster, il suffit juste d’adopter quelques petites astuces et bonnes habitudes pour ce faire. Par exemple, pensez à vérifier régulièrement que vos pneus sont bien gonflés. Dans le cas contraire, la consommation d’énergie de votre voiture augmente considérablement. Une autre astuce consiste à virer tout ce qui alourdit votre véhicule, comme les bagages inutiles, mais aussi votre coffre ou vos barres de toit (si vous ne les utilisez pas bien sûr). Plus votre voiture voyage léger, moins elle consomme d’énergie.

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Photo d’illustration. Crédit image : Shutterstock / PH888

Toujours dans cette optique d’économie, un autre stratagème est d’activer le chauffage ou la climatisation de votre auto uniquement lorsque vous la rechargez. De cette manière, c’est l’électricité du secteur que vous utilisez et non celle stockée dans la batterie du véhicule ! Sinon, pendant l’hiver, le mieux est de garer votre voiture électrique dans un garage ou un parking fermé. Le système du véhicule le garde en effet automatiquement au chaud. Toujours pour économiser des km, l’astuce est d’organiser votre trajet à l’avance, de manière à privilégier les trajets les plus courts. Pensez également à adopter l’éco-conduite en démarrant doucement, en roulant à une vitesse constante, en anticipant les freinages et sans oublier d’utiliser les pentes à bon escient. Et pour finir, roulez doucement, à moins de 120 km/h si possible !

Les plus et les moins des voitures électriques

Avantages

Les voitures électriques offrent de nombreux avantages, à commencer par l’absence de pollution atmosphérique ET sonore. En effet, ce type de véhicule ne rejette pas de polluants dans l’air, contrairement aux modèles dotés d’un moteur thermique. Exit donc l’émission de dioxyde d’azote, monoxyde de carbone, hydrocarbures imbrûlés ou encore de particules fines. Les voitures électriques ne produisent également pas de CO2. Pour ce qui est de la pollution sonore, les autos électriques sont quasi-silencieuses. Un bon point pour des villes plus calmes et sans tintamarre. Par ailleurs, elles sont aussi plus avantageuses en matière de coût : d’abord parce qu’elles sont beaucoup plus économes à l’utilisation. Le courant électrique coûte en effet moins cher que le carburant. Et il en est de même pour l’entretien, le système des moteurs électriques est nettement moins complexe que celui des moteurs thermiques. Tout est donc beaucoup plus simple et surtout moins cher, car cela implique moins de fluide et pièces mécaniques pour la voiture électrique : pas d’huile à changer, pas d’embrayage ni de courroie de distribution à réviser…

Inconvénients

Comme toute chose, les voitures électriques ne sont pas exemptes de côtés négatifs. Le principal reproche qu’on pourrait leur faire concerne leur prix : en dépit des aides et subventions proposées par l’État, les autos électriques sont en effet largement plus onéreuses que leur homologues thermiques. Comme le marché reste encore assez limité, les modèles sont proposés plus chers. Ainsi, comptez au moins 30 000 pour vous en offrir une neuve avec une autonomie honorable. Ce prix peut vite grimper jusque dans les 90 000 € ! Dans le cas où vous achetez un modèle d’occasion, assurez-vous qu’il ne faille pas changer la batterie, cela peut vous coûter 8 000 €.

Sinon, la recharge de la voiture électrique peut basculer en inconvénient, dans la mesure où vous ne disposez pas d’un réseau qui permette de le faire (une prise ou une borne de recharge…) dans votre quartier ou près de votre bureau. De plus, il faut savoir que plus le véhicule offre une bonne autonomie, plus sa batterie est importante et donc plus le temps de recharge est long. Dernier inconvénient et pas des moindres, les voitures électriques ont également un impact sur l’environnement: certes, elles ne polluent pas l’air, mais la fabrication de leurs batteries reste un gros problème écologique, notamment à cause du lithium, un métal dont la fabrication perturbe grandement l’écosystème. Les batteries de véhicules électriques posent également problème au niveau du recyclage, même si les constructeurs travaillent déjà activement pour résoudre cela.

Comment recharger votre voiture électrique ?

Il est essentiel de bien charger la batterie de votre voiture électrique pour une autonomie maximale. Pour ce faire, plusieurs options sont possibles. Il est également important de savoir qu’il existe différents modes de recharge, mais aussi différentes prises de recharge.

Recharger à la maison

La première option, souvent la plus courante, est de recharger sa voiture électrique chez soi. Tout ce qu’il vous faut, c’est une prise domestique. À noter toutefois qu’avec une puissance de charge limitée à 2.3 kW, le temps de charge est assez long : comptez environ 20 heures pour recharger complètement une batterie de 50 kWh. Il existe une alternative plus rapide avec les prises « Green’Up », mais qui nécessitent cependant l’utilisation d’un câble spécifique. Sinon, pour éviter les accidents et autres problèmes, il est toujours préférable de faire appel à un professionnel pour vérifier la qualité de l’installation électrique de votre maison : recharger une voiture électrique nécessite en effet une certaine puissance électrique, et ce, pendant plusieurs heures. Un professionnel pourra alors vous conseiller, si jamais il faudrait réaliser des travaux pour optimiser votre installation selon vos besoins et les capacités de votre réseau électrique.

Utiliser une Wallbox

Toujours pour recharger sa voiture électrique à domicile, il y a aussi la Wallbox ! Il s’agit d’une station de recharge que vous pourrez installer dans votre garage, dans le parking d’une entreprise ou d’une copropriété. Ce dispositif semble être la manière la plus simple et sécurisée, grâce à la présence d’un système de sécurité qui permet d’éviter les risques de surchauffe. La Wallbox permet aussi de rebooster rapidement la batterie de votre véhicule. Elle peut en effet supporter une charge électrique beaucoup plus intense par rapport aux prises domestiques (16 A contre seulement 10 A pour ces dernières). Le dispositif embarque également un système de recharge intelligente qui recharge automatiquement votre voiture durant les heures creuses pour plus d’économies. L’installation d’une Wallbox nécessite l’intervention d’un professionnel certifié IRVE. Il faut faire un diagnostic du réseau électrique, avant de raccorder le dispositif et le tableau électrique. Prévoyez entre 300 à 600 € pour installer une Wallbox, plus 500 à 1 000 € pour le matériel.

Jeune femme chargeant un véhicule électrique dans un garage souterrain équipé d'un chargeur de voiture
Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock

Recharger sur une borne publique

Les bornes publiques sont un peu comme les stations d’essence des voitures électriques. Mises en place par les municipalités et les communes, on les retrouve généralement dans les lieux en voirie, dans les parkings publics ou encore près des commerces. Rendez-vous sur le site Chargemap.com pour localiser la ou les bornes de recharge les plus proches de chez vous ou de votre lieu de travail. Il s’agit d’un service participatif qui se décline aussi en application mobile 100 % gratuite. À noter que les bornes de recharge ne délivrent pas la même puissance. On distingue d’ailleurs trois types de bornes : nous avons les bornes classiques avec une puissance inférieure à 22 kW, les bornes de recharge rapide avec une puissance entre 50 à 100 kW et enfin les bornes de recharge de très forte puissance qui peuvent dépasser les 100 kW. Il existe aussi des bornes extrêmement puissantes qui peuvent délivrer jusqu’à 350 kW,  on les retrouve généralement sur les autoroutes. Pour recharger sa voiture électrique via une borne publique, il faut disposer d’une carte de recharge. Cette dernière est généralement délivrée par le réseau public en contrepartie d’un abonnement. Mais il existe aussi des bornes de recharge qui permettent de payer via carte bancaire ou code QR. Sinon, il est également important que le câble de votre voiture soit compatible avec la borne de recharge. On retrouve surtout des prises Type 2 en Europe, mais certaines bornes sont dotées de prises Type 3C. Pour les recharges rapides, il faut des prises COMBO 2 ou CHAdeMO.

Les différents types de prises

Il existe plusieurs types de prises de recharge pour les véhicules électriques : il y a bien évidemment les prises domestiques qui délivrent une puissance de 3 kW. Pour recharger avec ce type de prise, il faut un câble de recharge spéciale prise domestique, généralement fourni avec la voiture électrique.

Ensuite, il y a les prises de Type 1 qui sont les plus répandues à travers le monde, mais elles sont de plus en plus rares en Europe. Elles limitent en effet la charge à 7,4 kW et ne sont pas adaptées pour les charges rapides. On retrouve surtout les prises T1 sur les voitures japonaises datant d’avant 2020.

En Europe, ce sont les prises de Type 2 qui sont les plus courantes : elles offrent une puissance de charge de 3 à 43 kW. Elles présentent également le plus d’êtres polyvalentes, car compatibles avec toutes les solutions de recharge comme les Wallbox à domicile ou les bornes publiques.

Il y a aussi les prises de Type 3 qui sont également supplantées par les prises T2.

Enfin, pour les recharges rapides, on a les prises de type 4 CHAdeMO ou Combo CCS qui offrent une puissance plus importante (souvent plus de 50 kW). Avec ce type de prise, le câble de recharge se trouve toujours du côté de la borne, permettant ainsi une utilisation plus pratique.

Comment recharger un véhicule électrique à domicile ?
Photo d’illustration. Crédit : Shutterstock – Monkey Business Images

Quatre modes de recharge

Selon vos besoins, il existe quatre modes de recharge : nous avons les modes 1 et 2 qui correspondent uniquement aux prises domestiques. Le temps de charge varie entre 8 à 12 heures. Pour des mesures de sécurité, il faut limiter l’intensité de charge à 8 A avec ce mode.

Ensuite, il y a le mode 3 pour les bornes de charge. En fonction du courant, la puissance délivrée est de 3,7 kW / 16 A maxi mono et 22 kW / 32 A maxi triphasé. Le temps de charge est de 1 à 8 heures.

Enfin, nous avons le mode 4 pour la charge rapide : avec une puissance de 50 kW / 120 A, cela ne vous prendra que 20 à 30 minutes pour recharger complètement votre voiture électrique.

Combien ça coûte ?

Les bornes de recharge publiques peuvent être gratuites ou payantes. Dans le deuxième cas, trois facteurs sont à prendre en compte : l’abonnement/la carte de recharge, l’heure de recharge et le type de recharge. Néanmoins, cela ne vous coûtera jamais plus de quelques euros : comptez ainsi entre zéro à une vingtaine d’euros pour un abonnement ou une carte. L’heure de charge coûte, quant à elle, dans les 2 à 5 €, stationnement compris. Dans le cas où vous n’avez pas de carte d’abonnement, il existe des tarifs forfaitaires par recharge dont le prix varie entre 4 et 8 €.

Entretien voiture électrique

Les voitures électriques se caractérisent par une mécanique simplifiée qui demande peu d’entretien : en effet, comme le moteur électrique fait l’impasse sur le lubrifiant et l’échappement, il est donc inutile de faire des vidanges, de changer les filtres ou encore de remplacer le système d’échappement. Les seuls consommables qu’il faudra changer régulièrement sont les suivants : trains de pneus, liquide lave-glace, plaquettes de frein et filtres de climatisation.

En gros, les grandes lignes pour bien entretenir une voiture électrique sont les suivantes :

  • Faire vérifier le moteur électrique de temps en temps.
  • Changer la batterie de la voiture (la durée de vie est comprise entre 3 à 10 ans).
  • Renouveler les fluides (refroidissement, frein, lave-glace).
  • Faire vérifier les freins.
  • Et sans oublier les contrôles de routine : châssis, carrosserie, pneumatiques, direction, suspension, système de climatisation, éléments de confort, essuie-glaces…

Petite précision concernant la fréquence d’entretien: il est conseillé de le faire tous les 30 000 km pour les voitures électriques, contre 15 000 km pour celles à essence et 20 000 km pour les modèles à diesel. Et bien évidemment, il est préférable de confier la tâche à un professionnel agréé. Enfin pour ce qui est du prix, l’entretien d’une voiture électrique revient 20 à 35 % moins cher qu’une voiture thermique. Il est difficile de donner un chiffre exact, mais globalement, cela coûte un peu moins de 1 000 € par an (contre plus de 1 000 € pour les modèles à essence ou diesel).

Conseils pour bien acheter votre voiture électrique

L’autonomie est bien évidemment l’un des principaux critères d’achat d’une voiture électrique. Il faut commencer par déterminer vos besoins : la voiture électrique servira-t-elle pour de petits ou longs trajets ? Pour des déplacements en ville, sur la route et/ou bien sur autoroute ? Si c’est pour de courts trajets en zone urbaine, une petite citadine ferait parfaitement l’affaire. Ces modèles offrent généralement une autonomie comprise entre 100 à 390 km, ce qui est tout à fait raisonnable. Pour les longs trajets, mieux vaut opter pour une voiture électrique dotée d’une importante autonomie et donc une batterie à forte capacité (70 kWh minimum). Il y a les SUV électriques qui peuvent dévorer jusqu’à 300 à 600 km en une seule charge.

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Photo d’illustration non contractuelle. Crédit photo : Shutterstock / Zoriana Zaitseva

La recharge est aussi un critère important au moment de choisir une voiture électrique. Par exemple, il est préférable d’opter pour un modèle compatible avec le mode de recharge rapide pour les longs trajets (avec une prise CHAdeMO ou Combo CCS donc). Cela vous permettra de recharger complètement votre véhicule en moins d’une heure, ce qui est parfait pour les plus pressés. Ensuite, il y aussi le prix de la voiture électrique : tout dépend de l’autonomie du véhicule. Plus les capacités de stockage de la batterie sont importantes, plus la voiture vous coûtera cher. Prenez le temps de comparer les différentes offres avant d’opter pour un modèle en particulier.

Dans le cas où vous optez pour une voiture électrique d’occasion, il est possible de dénicher des voitures pour seulement 5 000 €, mais attention, qui dit petit prix dit forcément petits pépins. Prenez le temps de bien vérifier l’état de la voiture, mais surtout celui de la batterie et du moteur électrique. Dans le cas où la batterie est vraiment vieille, mais que la voiture vous plaît vraiment, il faut donc prévoir 8 000 € supplémentaires pour la remplacer par une neuve. À noter que certains modèles de voitures électriques d’occasion sont à fuir, notamment ceux qui datent d’avant 2010. En effet, leur autonomie est souvent très faible, sans parler de leur système de recharge qui pourrait poser des problèmes d’incompatibilité. Sans oublier les modèles qui ne sont plus en production, pour lesquels vous aurez du mal à trouver des pièces de rechange en cas de réparation.

Les aides et les subventions

Comme les voitures électriques sont plus chères que les voitures thermiques, il existe de nombreuses aides et subventions pour encourager les particuliers à passer le cap. Le gouvernement français propose ainsi plusieurs solutions pour alléger le coût d’achat de ce type de véhicule :

  • Le bonus écologique représente environ 27 % du prix de la voiture électrique et permet ainsi d’économiser jusqu’à 6 000 € pour l’achat d’un modèle neuf ou d’occasion. Il faut juste que l’autonomie du véhicule soit supérieure à 50 km. À noter que le montant de cette subvention est directement déduit du prix de la voiture, durant l’achat chez le concessionnaire.
  • Il y a aussi la Prime à la conversion qui peut monter également jusqu’à 5 000 €. Peu importe que la voiture soit neuve ou d’occasion, cette prime concerne l’achat d’un nouveau véhicule moins polluant (électrique, hybride rechargeable, mais aussi diesel et essence).
  • À cela s’ajoutent les aides régionales qu’il est possible de cumuler avec le bonus écologique et la prime à la conversion. Certaines villes comme Paris ou encore Lyon encouragent particulièrement à investir dans une voiture électrique. Ainsi, selon la région où vous habitez, les aides régionales peuvent vous faire économiser jusqu’à 6 000 € supplémentaires sur le prix de votre voiture électrique.

Pour ce qui est des Wallbox, il existe également des aides pour réduire les frais d’achat et d’installation du dispositif. Vous pourrez par exemple profiter du Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique. Il y a aussi la prime Advenir qui permet de réduire vos dépenses de 50 % pour les installations en copropriété et 40 % pour le compte de personnes publiques ou entreprises.

Assurances autos pour les voitures électriques

Comme n’importe quel véhicule à moteur, il est impératif d’assurer votre voiture électrique. Le strict minimum est de souscrire à une « Assurance Responsabilité Civile » ou « Assurance au tiers ». Cette protection minimale couvre uniquement les dommages matériels, corporels et immatériels causés à un tiers en cas d’accident, et n’englobe donc ni les travaux sur le véhicule assuré, ni son conducteur. Pour plus de garanties, il y a l’« Assurance intermédiaire » ou « Assurance au tiers + » qui comprend la garantie Responsabilité Civile, mais couvre aussi les vols et les incendies. Il est possible de la personnaliser selon vos besoins en ajoutant diverses options : garantie personnelle du conducteur, protection juridique, dommage tous accidents, dépannage ou assistance 0 Km… Enfin, il y a l’« Assurance tous risques » qui propose une couverture complète en assurant non seulement les dommages causés à un tiers, mais aussi l’assuré qui est également indemnisé, même si l’accident est de son fait. Ce type d’assurance comprend ainsi toutes les garanties citées plus haut et même plus. N’hésitez pas à bien vous renseigner avant de choisir votre assureur.

Un homme sur un fauteuil jaune avec un volant à la main
Crédit photo : Shutterstock / Roman Samborskyi

Loi sur les voitures électriques

Ces dernières années, l’Europe a multiplié les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la dépendance énergétique, mais surtout pour améliorer la qualité de l’air dans les villes. Trois objectifs que l’usage de la voiture électrique permettrait d’atteindre plus rapidement. Ainsi, les constructeurs automobiles continuent d’innover pour proposer ainsi des modèles toujours plus « verts » et performants. Ils sont bien obligés, car le Parlement européen a voté la future loi concernant les normes d’émission de CO2 des voitures. Une fois cette loi définitivement actée, la vente (et donc l’achat) de voitures thermiques neuves sera interdite dès 2035. D’ici quelques années, tout le monde en Europe devra donc rouler dans une voiture électrique ou à hydrogène.

BONUS : tout savoir sur les voitures à hydrogène

Les voitures électriques ne sont pas les seuls véhicules propres : il y a aussi les voitures à hydrogène ou FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle – Véhicule électrique à pile à combustible). Actuellement, la pile à combustible reste encore peu connue, pourtant le concept est vraiment prometteur.

En effet, si la voiture à hydrogène est, elle aussi, propulsée par un moteur électrique, elle présente un avantage de taille : ce type de véhicule produit lui-même l’électricité dont il a besoin pour faire tourner son moteur. Pour ce faire, la voiture embarque une pile à combustible (PAC). Fonctionnant à l’hydrogène, cette dernière produit le courant nécessaire pour alimenter le moteur électrique. Les voitures à hydrogène présentent également le plus de pouvoir récupérer l’énergie de freinage. Pour ce faire, le système est doté d’une batterie qui stocke l’énergie du moteur lors des freinages et ralentissements, qui sera elle-même nécessaire en cas d’accélération forte et soudaine.

Hopium : Machina : une berline à hydrogène made in France d'ici 2025
La voiture à Hydrogène Machina. Crédit photo : Hopium

Pour ce qui est du prix, les voitures à hydrogène sont encore chères à l’achat : comptez en effet 70 000 € pour un modèle de classe moyenne. La faute à une production encore très faible, mais aussi parce que les voitures à hydrogène sont généralement très grandes, en raison de leur système qui prend beaucoup de place par rapport à celui d’un modèle électrique ou thermique. Vous l’aurez compris, la voiture à hydrogène n’en est pour l’instant qu’à ses balbutiements. Mais à l’heure où il est important de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les constructeurs sont encouragés à plancher davantage sur ce genre de technologies pour des solutions de transport toujours plus propres.

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La rédaction

Article rédigé par les rédacteurs et pigistes de Neozone. Cet article peut contenir un ou plusieurs liens d'affiliation. Neozone.org touche une commission au pourcentage sur la vente des produits affiliés, sans augmentation de prix pour l'utilisateur. Pour plus d'informations, consultez nos mentions légales.

Un commentaire

  1. «les autos électriques sont en effet largement plus onéreuses que leur homologues thermiques. » Alors qu’
    « elles sont aussi plus avantageuses en matière de coût : d’abord parce qu’elles sont beaucoup plus économes à l’utilisation. Le courant électrique coûte en effet moins cher que le carburant. Et il en est de même pour l’entretien, le système des moteurs électriques est nettement moins complexe que celui des moteurs thermiques. Tout est donc beaucoup plus simple et surtout moins cher, car cela implique moins de fluide et pièces mécaniques pour la voiture électrique : pas d’huile à changer, pas d’embrayage ni de courroie de distribution à réviser… »

    les voitures électriques ont également un impact sur l’environnement: certes, elles ne polluent pas l’air, mais la fabrication de leurs batteries reste un gros problème écologique, notamment à cause du lithium, un métal dont la fabrication perturbe grandement l’écosystème. Les batteries de véhicule électriques posent également problème au niveau du recyclage, même si les constructeurs travaillent déjà activement pour solutionner cela.

    !!!recharger complètement votre véhicule en moins d’une heure, ce qui est parfait pour les plus pressés !!!

    et ,,,les performances de la batterie, donc du véhicules, qui diminuent indéniablement au fil des années,,,Ce qui n’« est pas le cas avec un moteur thermique

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