Elle invente un bouclier anti-frelon asiatique économique et innovant pour protéger les ruches

Les frelons asiatiques sont de redoutables prédateurs d'abeilles, avec le Stop It Max, ils se retrouvent piégés et à la merci des abeilles !

Nous sommes au mois de novembre, mais les températures très clémentes que nous avons eu en octobre, mais les frelons asiatiques sont toujours sur le territoire… Normalement à cette époque de l’année, seules les reines hibernent pour fonder une nouvelle colonie, quant aux autres membres des colonies, ils meurent « tout simplement » … Cette année, ils ont donc survécu au mois d’octobre, et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle ! Il va en conséquence falloir redoubler d’efforts pour tenter de piéger ceux qui sont de redoutables prédateurs d’abeilles, et considérés comme des nuisibles. Stop It Max, est un nouveau piège pour frelons asiatiques, qui ne piège pas les abeilles. Découverte !

Quelle est cette invention ?

Le Stop It Max a été inventé par Frédérique Ripet, breveté en 2018, il est le seul piège à frelons asiatiques à proposer une double protection. Le produit se présente comme un bouclier anti-frelons en polypropylène, qui vient se fixer sur la façade d’une ruche. Cela permet aux abeilles d’avoir un périmètre de sécurité autour de la ruche dans lequel le frelon ne peut pas entrer.

Frédérique Ripet et son invention brevetée en 2018.
Frédérique Ripet et son invention brevetée en 2018. Crédit photo : Frédérique Ripet / Stop It (capture d’écran Facebook)

Comment fonctionne-t-il ?

Lorsqu’un frelon asiatique se présente dans ce périmètre de sécurité, les ouvertures sont conçues pour qu’il ne puisse y pénétrer qu’en marchant… Impossible de rentrer autrement pour lui, l’ouverture laisse passer les abeilles de la manière qu’elles le souhaitent, mais pas le frelon, plus gros évidemment. Ce piège ne supprime pas la prédation, mais la rend plus difficile, et plus lente… Et, surtout, il permet aux abeilles de pouvoir se défendre.  La paroi qui se trouve à l’extérieur de la ruche, permet aux abeilles d’entrer et de sortir sans ralentir, les assurant ainsi de rapporter, l’eau, le nectar et le pollen, à l’intérieur. Enfin, l’écart entre les deux parois a été conçu de manière que les abeilles puissent normalement y évoluer… En revanche, le frelon, lui, ne peut plus bouger une fois entre les parois, et les abeilles peuvent alors l’attaquer « tranquillement » !

Un piège très économique !

Le Stop It Max est en vente au prix de 29,40 € seulement, ce qui en fait l’un des pièges les moins chers du marché. Il convient à la plupart des ruches, sauf à celles équipées d’un auvent. Les trous de partie extérieure, de forme ovale, mesurent 4,5 centimètres, sur 2,5 centimètres, et ceux de la partie intérieure mesures 2,5 centimètres sur 0,6 centimètre, ce qui rend impossible le passage du frelon asiatique à l’intérieur de la ruche. Enfin, l’écart entre les deux parois ne dépasse pas deux centimètres, le frelon se retrouve donc piégé entre les parois sans possibilité de s’enfuir, ni d’attaquer les abeilles, et encore moins d’entrer dans la ruche.

STOP IT, une barrière transparente, qui protège les abeilles.
STOP IT, une barrière transparente, qui protège les abeilles.. Crédit photo : Frédérique Ripet / Stop It (capture d’écran Facebook)

Le Stop It Max, est livré à plat et se monte en quelques minutes, il ne doit en revanche pas rester installé toute l’année sur la ruche. Mais seulement en périodes de forte présence du frelon asiatique, généralement de mars à septembre… Plus d’informations ? Rendez-vous sur le site officiel Stop It, pour en apprendre encore plus sur cet ingénieux piège, qui pourrait sauver des milliers d’abeilles, et la biodiversité par la même occasion.

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Source
Icko-apiculture.comPetitbleu.frStop-it.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

5 commentaires

  1. C’est totalement inefficace. Ma mère l’utilise depuis plus de 2 ans, ses ruches sont complètement décimées, le frolon attaque toujours et change de stratégie. Ce n’est absolument pas révolutionnaire.

  2. Pour l’avoir essayé, mieux vaut fabriquer ses propres muselières en grillage. Cela évite le plastique, ee n’est pas plus compliqué ni plus cher et l’effet est le même.

  3. Plastique qui devient cassant au bout de 3 mois…
    Les frelons s’adaptent aussi et restent en vol stationnaire à la sortie du stopit.
    Économisez 30€ par ruche et mettez des branchages ou du grillage à poule à l’entrée de la ruche, c’est encore plus efficace.
    Ou alors, trouvez le nid des frelons, et faites le exterminer par un professionnel agréé.

  4. Vraiment trop cher pour son efficacité limitée…
    30€ pour une feuille plastique imprimé… Ça va pas sauver les abeilles a ce prix…

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