Montée des eaux

La montée des eaux
La montée des eaux. Photo d’illustration. Crédit image : Shutterstock / Bartosz Budrewicz

L’élévation des eaux et du niveau de la mer est un phénomène qui a débuté au cours du 20ème siècle résultant principalement du réchauffement climatique. Le niveau moyen des mers et des océans a considérablement varié au cours de l’ère Quaternaire, baissant de plus de 100 m au cours de chaque période glaciaire. Le niveau des mers et des océans était relativement stable depuis environ 2 500 ans, il a commencé commencer à fluctuer et à s’élever vers la fin du xxe siècle. Voici les articles traitant du sujet.

Ces conséquences pourraient devenir « cataclysmiques » dénonce le Groupe d’experts climat de l’ONU. La montée des eaux serait malheureusement déjà irréversible: même si, dès aujourd’hui, nous réduisions instantanément nos émissions de gaz à effet de serre, rien ne changerait selon le GIEC.

D’après l’océanographe allemande Karina Von Schukmann, « le taux de la montée du niveau de la mer est plus rapide au cours des 100 dernières années qu’à n’importe quel moment au cours des 3 000 dernières années au moins ».

En France, la population des littoraux représente environ la moitié de la population mondiale. La France serait donc directement impactée par la montée des eaux causée par le réchauffement climatique. Certaines villes Françaises verraient leur paysage totalement transformé ! La montée des océans affectera environ 500 millions d’habitants, soit 7 % de la population mondiale. 50 grandes villes devront se défendre contre la montée des eaux… Principalement situées en Asie (Chine, Indonésie, Inde ou Vietnam).

Emmanuel Garnier, agrégé d’histoire et maître de conférences au sein du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (UMR CEA-CNRS, Saclay) et du CRHQ, UMR CNRS-Université de Caen explique que ces phénomènes de submersion ont bien un rapport avec le réchauffement climatique mais également qu’elles sont l’œuvre d’une trop grande urbanisation.

Dans un de leurs rapports, le GIEC de 2019 prévoyait notamment une augmentation de 43 centimètres d’ici à 2100. Les prochaines générations doivent s’attendre à une augmentation des catastrophes naturelles; les épisodes dangereux (tempête, crues, orages violents).

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